ash investigation est revenu sur les petits écrans mardi dernier. Après, le vin, c’est au tour de l’agro-alimentaire. Les deux débats se ressemblent car ils touchent à "l'écolonomie", mais ils n’abordent jamais la question essentielle des conséquences sociales d’une augmentation du coût de l’alimentation. Il serait sans doute temps de porter la question dans le débat public car elle ne peut être exclue des choix et des orientations prises dans le secteur.
Question débat public, il est intéressant de regarder comment l’Ania, qui représente les industries agro-alimentaires françaises, a géré la diffusion de l’émission en se montrant pro-active. La veille de la diffusion, sa directrice a expliqué comment s’est déroulé le tournage, ce qui n’avait pas été diffusé et comment la parole est encadrée. Le jour suivant l’émission, un vrai/faux a été publié pour rétablir certaines contre-vérités. Et l’on se prend à rêver que la filière viticole française soit en mesure de réagir de façon unitaire et de manière similaire…
De quoi réfléchir alors que les vendanges vont bon train, le cœur un peu plus léger après les petites et grosses pluies rafraîchissantes de cette semaine.