Première rencontre ciblant l’axe oenotouristique dans sa dimension culturelle », le congrès de l’association Iter Vitis France, qui s’ouvre ce 15 septembre à Cahors, a l’ambition d’« établir ou conforter le dialogue entre le monde du vin et celui du tourisme ». Une approche qui peut sembler bien abstraite, voire plus philosophique que pratique quand on parcourt le programme des deux journées de symposium.
Tenant vraiment des rencontres, cet évènement vise à relier les différents acteurs du tourisme viticole afin de créer des outils de promotion réellement transversaux.
« Il est temps de s’unir et de jouer la complémentarité pour prendre en compte la demande croissante de tourisme culturel et attirer une nouvelle clientèle, pour fidéliser ce visiteur en France » résume Viviane Coursières, l’animatrice d’Iter Vitis France.


Prônant l’union des savoirs, l’association ouvre donc une réflexion de recensement des initiatives existantes pour conduire à la création du tourisme vigneron de demain. « Parce qu’il est possible d’entrer dans une démarche structurée de coordination de proximité et d’innovation, pour être plus dynamique, plus réactif face à la demande » milite Viviane Coursières, persuadée qu’Iter Vitis peut catalyser ces démarches.
Portant l’itinéraire culturel « les chemins de la vigne » (passant par Gaillac, le Muscadet, le pays de Thau…), l’association Iter Vitis se flatte d’avoir été reconnue par le Conseil de l’Europe « pour sa mission de reconnaissance et de préservation du patrimoine culturel viticole ». À l’occasion de ce congrès, les 15 et 16 septembre, le vignoble de Cahors marquera justement son entrée dans l’itinéraire Iter Vitis (et notamment dans la route des vins des pontifes).
Parmi les ateliers proposés ce 15 septembre, on en remarque un qui a rapidement affiché compler : « fixer la mémoire hédonique du produit au travers du paysage culturel viticole ». Animé par Sihem Dekhili (maître de conférence à l’EM Strasbourg), cet atelier doit aborder « une nouvelle clé de valorisation du produit » via « le consommateur de tourisme culturel viticole [qui intègre] la dimension d’héritage culturel [source de] valeur affective et émotionnelle et, de fait, la sensation d’une qualité intrinsèque »