L'année 2016 et son lot d'orages de grêle ont conduit les vignerons du Mâconnais, de Chablis et de l'Auxerrois, à entamer une réflexion en vue de s'équiper d'un nouveau système de protection anti-grêle. Il s'agirait plus exactement d'étendre le réseau de générateurs déjà en place, 55 appareils assurant actuellement la couverture de 13 000 hectares de vigne, sur les secteurs des Côtes de Beaune et de Nuits (Côte-d’Or), de la Côte châlonnaise (nord Saône-et-Loire) et du Couchois.
Si le projet se concrétise, environ 40 générateurs supplémentaires seront alors installés, y compris dans le département limitrophe du Rhône. L'ensemble du vignoble bourguignon serait alors protégé avec ce dispositif. « La réflexion est en cours, l'idée étant que ce soit effectif si possible d'ici le printemps prochain, pour la campagne 2017 », précise Charlotte Huber, de la CAVB.
L'ensemble des ODG concernés doit au préalable valider cette décision puis adhérer à l'ARELFA, l'Association régionale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques, qui a été constituée il y a quelques années dans ce but. La CAVB doit aussi trouver de nombreux volontaires, indispensables pour assurer le déclenchement des nouveaux canons.
Les deux ODG du Beaujolais – celui des Beaujolais/Beaujolais villages et celui des Crus - également touchés par la grêle en 2016, ont eux aussi annoncé, lors de la réunion prévendanges, réfléchir à s'équiper de ce dispositif. Cela passerait probablement par la constitution d'une nouvelle association régionale. Une « commission de travail » a été constituée pour avancer dans ce sens.