n réflexion depuis l’an dernier, le projet de référentiel environnemental collectif au vignoble charentais se concrétise : « cette démarche globale passe par l’ouverture d’un portail d’accompagnement, permettant de réaliser soi-même le diagnostic de son entreprise et d'identifier ses points de faiblesse » explique Jean-Bernard de Larquier, le président du Bureau National Interprofessionnel du Cognac. Présentée ce 20 septembre lors de la réunion de vendanges de l’Union Générale des Viticulteurs de Cognac*, la plate-forme web du référentiel sera mise en ligne dans la foulée, pour la fin du mois.
S’adressant aussi bien aux viticulteurs qu’aux bouilleurs et négociants, cette démarche volontaire est résolument globale : « il ne s’agit pas seulement de phyto, il est aussi question de gestion de l’eau et des effluents, de la formation… L’objectif est d’amener tout à chacun à rentrer dans la démarche » pose Jean-Bernard de Larquier.
Né d’intenses débats, ce référentiel rassembleur. Pour recruter un maximum d’opérateurs, et n’en rebuter aucun, la démarche procède par échelons progressifs. Pour atteindre le premier niveau du référentiel, un auto-diagnostic suffit. Ce niveau standard offre l’équivalence au niveau un de la norme Haute Valeur Environnementale, tandis qu’un engagement maximal est équivalent au niveau HVE 3.
« Un autre aspect de la démarche, c’est de faire prendre conscience aux acteurs de Cognac qu’ils ne sont pas seuls dans leur environnement. Il y a un devoir de communication et d’explication avec le voisinage qui est devenu une impérieuse nécessité. Mais n’est pas encore un réflexe… » note Jean-Bernard de Larquier
* : Une présentation à la presse et à l’ensemble de la filière sera réalisée lors du prochain salon Vinitech-Sifel (à Bordeaux ces 30 octobre-premier novembre).