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Très forte pression des vers de la grappe
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Bordeaux
Très forte pression des vers de la grappe

Les viticulteurs bordelais doivent se montrer vigilants vis-à-vis des vers de la grappe. La pression est en effet très forte en troisième génération, et le vol très étalé.
Par Christelle Stef Le 07 septembre 2016
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Très forte pression des vers de la grappe
Eudémis adulte - crédit photo : BASF
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ans le Bordelais, à ce jour l’état sanitaire est correct. Mais les choses pourraient évoluer très vite si des pluies survenaient. En cause : la très forte pression des vers de la grappe. « En deuxième génération (G2), on est monté jusqu’à 300 perforations pour 100 grappes. On a battu des records. Forcément en troisième génération (G3), on est parti avec un fort potentiel. En ce moment, le vol vient de démarrer et les trois quarts des viticulteurs ont traité la semaine dernière. Mais nous continuons à piéger des papillons et à observer des pontes. Certains viticulteurs devront peut-être renouveler leur intervention», rapportait Loïc Ducourtioux, de l’Adar des Hauts de Gironde, le 30 août.

Plus d'insecticides cette année

Eric Capredon, de l’équipe technique vigne chez Euralis Distribution confirme : « il y a effectivement localement une forte pression des vers de la grappe. Cela concerne plutôt les zones à historique et celles proches de cours d’eau. Les dégâts de G3 sont préjudiables pour la future vendange, car ils favorisent le botrytis, la pourriture acide et l'installation de diverses moisissures. De plus sur certaines parcelles, les pellicules sont très fines. Si on retourne les grappes, on a déjà des écoulements de jus. Si des pluies surviennent, le gonflement de ces baies pourrait générer des éclatements ».

Aujourd'hui, on observe un étalement important de cette G3.  Selon  Eric Capredon, dans certaines situations les viticulteurs devront utiliser davantage d’insecticides cette année. « Ils en ont positionné au moins un en G2 et un autre G3. Certains vont peut-être même devoir renouveler le traitement G3, en veillant toutefois au délai avant récolte ». Dans les cas extrêmes, le technicien recommande donc plutôt un produit à base de Bacillus thuringiensis ou de spinosad. En tout état de cause. "Le positionnement de ce traitement demandera de la vigilance et de l'observation".

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