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Batman va réguler eudémis dans les vignes
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Viticulture durable
Batman va réguler eudémis dans les vignes

La Caisse de solidarité et de prêt mutuel des Vignerons de Duras mène un projet d’installation de nichoirs à chauve-souris à proximité des vignobles. Son nom : Batman.
Par Colette Goinière Le 18 janvier 2016
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Batman va réguler eudémis dans les vignes
Le Lot-et-Garonne crée un Gotham City des vignes. Son but : utiliser la prédation naturelle exercée par les chauve-souris pour réguler les populations d'insectes. Gloutonnes, elles peuvent en effet consommer jusqu'à 2000 insectes par nuit. - crédit photo : Cave coopérative du Landerrouat Duras Cazaugitat
B
atman ? Ce n’est pas un énième épisode de la célèbre BD, mais le projet mené par la Caisse de solidarité et de prêt mutuel des Vignerons de Duras, dans le Lot-et-Garonne. L’objectif ? Installer des nichoirs à chauve-souris à proximité des vignobles. Ces animaux sont en effet connus pour réguler les populations de papillons de vers de la grappe. L’opération réunit plusieurs partenaires, à commencer par le collège Lucien Sigala de Duras. Les élèves de 6e vont s’interroger sur les habitudes de vie des chauves-souris. D’ici fin janvier, ils auront réalisé des exposés qu’ils vont présenter à leurs camarades de 5e. Ces derniers vont fabriquer des nichoirs.
 
« Ce projet montre notre engagement dans l’environnement »
 
La cave coopérative de Landerrouat-Duras-Cazaugitat est également partenaire. Dès ce printemps, des nichoirs seront installés dans les vignes de ses adhérents de Duras. « Ce projet montre notre engagement dans l’environnement. Nous sommes certifiés Agriconfiance depuis juillet 2015 », indique Perrine Laffitte, en charge de ces questions à la coopérative. De son côté, la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne va suivre l’expérimentation avec le Conservatoire d’espace naturel Aquitaine de Mussidan. Le même projet est mené en Dordogne avec la cave de Monbazillac, la chambre d’agriculture de Dordogne et les élèves du collège Henri IV de Bergerac. L’investissement, de 24 000 € la première année, devrait bénéficier de subventions.
 
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