’adaptation à des conditions hydriques déficitaires préoccupe de nombreux vignobles dans le monde. En Argentine, des chercheurs de l’Institut de biologie agricole de Mendoza (IBAM) explorent l’intérêt de bactéries du sol dans le cadre de l’adaptation du malbec à la sècheresse et à un ensoleillement élevé. Ils ont exposé, en condition de laboratoire, les racines du cépage malbec à trois bactéries connues sous les noms de Microbacterium imperial Rz19M10, Kocuria Varians erythromyxa Rt5M10 et Terribacillus de Rt17M10. L’expérience montre que les pieds de vigne mis en présence de ces bactéries réagissent mieux à la sécheresse, aux températures élevées et aux rayons ultraviolets, rapporte IBAM.
Pour la docteur Patricia Piccoli, directeur du projet, « les résultats sont encourageants ». En tout cas, ils sont suffisamment positifs pour envisager une utilisation potentielle en conditions réelles de production. Mais, « il faut encore caractériser la présence des bactéries en fonction des terroirs et préciser la capacité des bactéries à stimuler une réponse positive des plantes » explique Patricia Piccoli. A terme, l’objectif est de cartographier chaque terroir en fonction de la présence des bactéries et du type de qualité de raisins produits sur chaque terroir.