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Le dialogue et l'écoute pour apaiser les tensions liées aux phytos
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Mâconnais
Le dialogue et l'écoute pour apaiser les tensions liées aux phytos

L'Union des producteurs de vins de Mâcon organisait ce mardi 31 mai 2016 une conférence de presse, en présence d'élus et des pouvoirs publics. L'idée : expliquer aux maires et aux médias présents qu'une prise de conscience vis-à-vis des problèmes posés par les traitements phytosanitaires avait bien eu lieu, et réaffirmer leur volonté de travailler ensemble pour les résoudre.
Par Juliette Cassagnes Le 01 juin 2016
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Le dialogue et l'écoute pour apaiser les tensions liées aux phytos
De gauche à droite: Marc Sangoy, vice-président de l'UPVM, André Accary, président du Conseil départemental 71, Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon, Jérôme Chevalier, président de l'UPVM, Gilbert Payet, préfet, Stéphane Guiguet, vice-président du Conseil régional et B Lacour, Fdsea 71 - crédit photo : J Cassagnes
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lus ? maire de la ville de Mâcon, président du Conseil départemental et vice-président du Conseil régional ? préfet de Saône-et-Loire et responsables professionnels du vignoble du mâconnais étaient rassemblés ce 30 mai au matin pour tenir une conférence de presse à Mâcon (71). Outre des journalistes de la presse locale et régionale, des maires de communes du département étaient également conviés. L'objectif : redire, d'une même voix et de façon « publique », leur « solidarité » à l'égard de Jérôme Chevalier, président de l'Union des producteurs de vins de Mâcon, qui a fait l'objet de menaces de mort la semaine dernière. Un message plus général de soutien à la profession et de reconnaissance vis-à-vis du rôle joué par la viticulture dans la région a également été envoyé, par l'ensemble des élus présents. Mais pour ne pas laisser une impression de trop de "laisser-aller" sur ce dossier, le préfet a tout de même annoncé la publication, dans les semaines à venir, d'une « Charte régionale des bonnes pratiques » (voir encadré).

Une dizaine de réunions dans les communes concernées par des problématiques liées aux phytos

Jérôme Chevalier a de son côté réaffirmé que « les responsables professionnels viticoles avaient bien pris conscience du problème et qu'ils y travaillaient »...Tout en rappelant que de nombreux efforts avaient déjà été faits en termes de pratiques et que les traitements n'étaient pas réalisés « par plaisir mais bien par nécessité ». Un retour sur la réglementation et les précautions à prendre concernant l'épandage des produits phytosanitaires a également été fait, afin de rappeler « que l'on ne peut faire tout et n'importe quoi ». Dans le cas contraire, celui-ci a déclaré être prêt à « faire le ménage » du côté des viticulteurs, minoritaires, qui ne respecteraient pas les consignes.

Depuis le début, les responsables professionnels de l'UPVM ont pris le parti de la communication, de l'écoute et du dialogue, pour tenter d'apaiser les tensions ou les conflits naissants : rencontre du collectif pesticides dès sa création, organisation d'une conférence de presse aujourd'hui, ou encore, très prochainement, rencontres avec la population locale. Les représentants du syndicat  se sont en effet engagés auprès des maires à participer, dans les semaines et mois à venir, à des réunions organisées sur le sujet dans une dizaine de communes viticoles concernées par cette problématique. La première a eu lieu le soir même de la conférence de presse, à Viré...

Vers une nouvelle « Charte régionale des bonnes pratiques phytosanitaires » comme « preuve d'engagement collectif »

Le préfet de Saône-et-Loire, Gilbert Payet, a annoncé la publication d'ici fin juin 2016, d'une « Charte régionale des bonnes pratiques », élaborée par la Draaf Bourgogne en concertation avec la CAVB. Co-signée par les pouvoirs publics, les responsables professionnels et les élus, elle permettra de mettre « noir sur blanc » les règles et les mesures existantes vis-à-vis notamment des lieux sensibles. « Il s'agira des mesures minimales à respecter, nous n'excluons pas d'aller au-delà, comme d'interdire totalement les traitements pendant les récréations, a précisé celui-ci. Des mesures plus drastiques pourront être prises de façon locale, en concertation avec les maires, si par exemple les règles de la Charte ne sont pas respectées ». Réponse donc d'ici fin juin pour avoir son contenu exact.

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