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Mauzac recalé, Plageoles fulmine
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Trop c’est trop
Mauzac recalé, Plageoles fulmine

Le célèbre domaine gaillacois, qui n’en est pas à sa première bouteille recalée à l’agrément, a vu son mauzac méthode ancestrale recalé par Qualisud. Mais, il ne compte pas en rester là.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 25 avril 2016
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Mauzac recalé, Plageoles fulmine
Le Domaine Plageoles commercialise du mauzac en méthode ancestrale. - crédit photo : Plageoles
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évélée par le blog de Vincent Pousson, l’affaire a tout du rocambolesque. Alors que son mauzac méthode ancestrale 2014 avait passé la dégustation du contrôle interne en 2015 (avec une petite remarque : celle d’une légère réduction), onze mois plus tard, le contrôle externe a retoqué le vin pétillant du Domaine Plageoles. Pour Qualisud, l’organisme externe chargé du contrôle par l’ODG de Gaillac, le vin est « insuffisant, réduit et amer ». Reste qu’entre les deux contrôles, le domaine a eu le temps de commercialiser les 27 000 cols de la cuvée. « Au moment du passage de Qualisud, il restait 9 hl en stock. Et tout a été commercialisé avant de résultat du contrôle » indique Florent Plageoles, co-gérant du domaine.

Incompréhension

Ainsi donc, validé par l’ODG, retoqué par l’organisme externe, le mauzac des Plageoles vit des soubresauts dont seules les dégustations de contrôle des AOC ont le secret. Et qui, avec leurs contradictions obtuses et saugrenues font toujours peser, sur les AOC, le voile d’un doute sur la rigueur, l’impartialité, le sérieux des contrôles. Si la théorie du complot n’est pas loin dans la bouche de ceux qui en sont victimes, l’incompréhension domine. « La dégustation d’agrément n’a de sens que si l’on va voir le travail fait à la vigne et à la cave » fulmine Florent Plageoles. « Nous travaillons en bio, nous utilisons des levures indigènes, filtrons très légèrement. Les vignerons qui désherbent, sulfites, etc.… obtiennent l’agrément sans aucun problème ».

Alors que compte-t-il faire ? D’une part, « nous allons demander une contre-dégustation à Qualisud. Nous avons déjà vécu d’autres refus d’agrément de nos vins. Nous n’avons pas réagi. Mais ce nouveau refus est la goutte d’eau qui fait déborder le vase » explique Florent Plageoles. La seconde action sera vis-à-vis de l’appellation. Choisir les vins de France n’est pas pour lui la solution. Il est trop attaché à l’appellation Gaillac pour ça. « Commercialement parlant, choisir les vins de France nous portera pas préjudice. Mais nous avons envie de nous battre pour une appellation que mon grand-père et mon arrière-grand-père ont contribué à créer ». 

 

Tags : Gaillac AOP
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