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Dépérissement du vignoble
Quatre ambitions pour un plan fédérateur

Ce jeudi 7 avril, le Cniv et FranceAgriMer ont présenté les quatre ambitions du plan national de lutte contre le dépérissement du vignoble.
Par Christelle Stef Le 08 avril 2016
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Quatre ambitions pour un plan fédérateur
Le plan national de lutte contre les dépérissement est lancé - crédit photo : Christelle Stef
«

 On est prêt à passer à l’action », c’est ce qu’a déclaré Jean-Marie Barillère, le président du Cniv, en clôture du séminaire dédié à la présentation du plan national de lutte contre le dépérissement du vignoble. Ce plan, qui se décline en quatre ambitions « complémentaires », signe l’engagement de toute la profession. « Il est capital et novateur », a affirmé Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vins de FranceAgriMer. Pour le financer, la profession va mettre sur la table 1,5 million d’euros. « S’il y a un chiffre à retenir, c’est celui-ci. Cela représente en moyenne 3 centimes d’euros par hectolitre. C’est un financement annuel qui s’inscrit dans la durée. Ce n’est pas en un an que l’on va résoudre la problématique », a insisté Jean-Marie Barillère. La profession espère que l’État abondera à la même hauteur, ce qui représenterait un budget total de 3 millions d’euros par an. Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, doit se prononcer prochainement.

Formation et transfert des bonnes pratiques

Le premier axe du plan porte sur la mise en place d’un réseau d’acteurs pour promouvoir la formation et le transfert des bonnes pratiques. « On place le viticulteur au cœur de la lutte », a expliqué Luc Lurton, le directeur technique de l’interprofession de Cognac. Celui-ci doit donc avoir pleinement conscience des enjeux et des risques liés aux dépérissements, agir sur son exploitation et se mobiliser collectivement. Cela passe par la promotion de la formation, la validation et le transfert des bonnes pratiques comme, par exemple, la taille respectueuse des flux de sève, la mise en place d’une plate-forme internet nationale dédiée aux dépérissements…

Partenariat avec la pépinière

Le deuxième axe du plan vise à intégrer la pépinière au monde viticole. Du fait des dépérissements, il existe une forte demande en plants pour la complantation et la replantation. Trois chantiers deviennent donc prioritaires : augmenter les surfaces de vignes mères, établir un vrai partenariat avec les pépiniéristes, travailler à la levée des freins réglementaires.

Observatoire national

Le troisième axe porte sur la mise en place d’un observatoire national des vignobles. Là, le but est de mettre en lien toutes les observations faites aux seins des différents réseaux existants. Cet observatoire serait participatif, l’idée étant que les viticulteurs et les salariés puissent envoyer leurs observations directement via leur smartphone. Il pourrait également intégrer les données du CVI et de Vitiplantation, le suivi des ODG et les données spatialisées de la recherche.

Pour une recherche répondant aux attentes

Le dernier axe concerne la coordination des actions de recherche qui doivent répondre aux attentes des professionnels. Objectif : remettre l’agronomie au cœur de la réflexion. La filière s’est donc dotée d’un plan de recherche-innovation-développement pour les cinq à dix ans à venir, qui intègre, à la fois, des travaux sur les composantes du rendement, les réponses de la plante aux stress et les impacts sur sa longévité, la biologie du sol, la détection des maladies, le biocontrôle, le matériel végétal et les leviers socio-économiques de lutte contre les dépérissements…

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Tous les commentaires (2)
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semp?r? gabriel Le 09 avril 2016 à 10:54:03
une simple question : écrivant des articles sur la vigne, j'ai fait un papier sur le vignoble de la "rioja alta" et j'ai été étonné lors d'un entretien avec le responsable d'une importante société viticole de constater la présence d'emballages vides et pleins d'arsenite de soude qui est encore utilisée pour lutter contre les maladies du bois. Je me pose la question : les vignerons français sont-ils traités à part.
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craoux Le 08 avril 2016 à 19:30:37
Diantre, je lis que la profession se loue de mettre sur la table 1,5 million d'euros .... par an. Mais c'est une somme assez ridicule si on la met en perspective de ce que reçoit la filière (fonds UE) : rien qu'au titre de la restructuration (? .. encore possible de trouver un ha à "restructurer" en 2016 !), la filière reçoit grosso modo de 100 à 110 millions d'euros de l'UE par exercice budgétaire ... Si je compte bien, cette dotation de 1,5 million ne représente qu'environ 1,5% de la manne UE perçue rien que pour la seule restructuration ... alors qu'il y a bien d'autre thématiques aidées par l'UE (investissements, promotion collective, etc. ...) ! Je n'arrive pas à trouver "sérieux" le discours de ces 2 Pdts (CNIV et FranceAgriMer). En gros, le beurre, l'argent du beurre et ... non, ils ne sont pas sérieux.
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