e glyphosate est en cours de ré-évaluation au niveau européen et le débat sur sa dangerosité ne cesse de rebondir. Plusieurs associations réclament son interdiction. Et aujourd’hui, le sort de la matière active reste toujours en suspens. Dans ce contexte, l’institut ADquation, à la demande de la Glyphosate Task Force*, a réalisé du 15 au 18 mars une enquête auprès de 504 viticulteurs français afin de voir les conséquences qu’auraient pour eux la disparition de la molécule.
Première information qui ressort de son sondage : le glyphosate est un herbicide très utilisé en viticulture. Plus de 70 % des professionnels interrogés ont ainsi déclaré l’utiliser.
Cet herbicide est particulièrement prisé dans les exploitations de plus de 20 ha et dans les vignobles du Sud-Ouest, de Cognac et du Bordelais.
S’il venait à disparaître, 95 % de ses utilisateurs estiment qu’ils rencontreraient des problèmes « assez » ou « très sérieux » sur le plan technique, agronomique ou réglementaire. Et 80 % d’entre eux estiment qu’il n’y a pas d’alternatives aussi efficaces pour contrôler les adventices.
(*) La glyphosate Task Force est un groupe de travail européen qui regroupe une quarantaine d’entreprises. Elles ont travaillé à l’élaboration d’un dossier commun de renouvellement du glyphosate.