épage blanc à pellicule rosée, le koshu est le seul cépage indigène du Japon. 350 hectares de ce cépage blanc à pellicule rosée sont actuellement cultivés au Japon (dont 95 % dans la seule préfecture de Yamanashi, célèbre pour le mon Fuji). Avec 30 000 cols exportés en 2015, « le koshu ne peut que rester une niche » souligne Lynne Sheriff MW, animant lors de Prowein une masterclass sur ces vins (souvent secs, mais aussi doux et effervescents). « Mais avec son acidité, il a le potentiel de se développer dans la restauration premium. Ces vins s’accordent très bien avec la cuisine japonaise, mais pas que » ajoute la responsable européenne de l’organisme de promotion Koshu of Japan. Association qui regroupe depuis 2009 douze producteurs japonais de ce cépage (sur 80 estimés sur l’archipel).
Lors de la dégustation, Lynne Sheriff MW souligne le profil typique de ce cépage, porté sur l’acide, avec des arômes de citron et un soupçon tannique. Anciennement utilisé comme variété de table, le koshu est aujourd’hui essentiellement cultivé comme cépage de cuve. L’archipel compte également des vignobles de cépages internationaux, mais de bien moindre importance indique Koshu of Japan. « Le koshu est originaire de la route de la soie. On ne sait pas exactement d’où il vient, mais on sait où il s’est arrêté : au Japon » conclut Lynne Sheriff MW, qui estime que 99,9999 % des surfaces de koshu dans le monde se trouve au Pays du soleil levant.