E
n 2015, la Champagne a commercialisé 312,5 millions de cols pour un chiffre d’affaires de 4,75 milliards d’euros (respectivement +2 et +5 % par rapport à 2014). D’après les données du Comité Interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC), il s’agit d’un nouveau record en valeur, mais pas en volume (avant la crise, en 2007, 339 millions de cols ont été expédiés).
De loin, les premiers opérateurs champenois restent les maisons. Les négociants ont expédié 223,6 millions de cols (+4 %), pesant pour 71 % des volumes de Champagne expédié (contre 70 % l’an dernier). Avec 60,9 millions de cols (-4 %), les vignerons pèsent pour 19 % des ventes (contre 21 % en 2014). Avec 28,1 millions de cols (-3 %), les coopératives comptent pour 9 % du marché (stable).
En terme de distribution, plus l’on s’éloigne de la France, et plus le poids des maisons s’accroît logiquement. Sur le marché européen (80,2 millions cols, +3,3 %), les maisons concentrent 85 % des expéditions (avec 68 millions cols, +5 %), quand les coopératives arrivent à 10 % (avec 7,9 millions cols, -10 %) et les vignerons à 5 % (avec 4,2 millions cols (+6 %). Pour les pays tiers (70,6 millions cols, +5 %), les maisons grimpent à 90 % des volumes (avec 63,6 millions cols, +5 %), quand les coopératives sont à 6 % (avec 4,3 millions cols, +5 %) et les vignerons à 4 % (avec 2,7 millions cols, +6 %).
En regard, la répartition semble relativement équilibrée sur le marché français (161,8 millions cols, stable).
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