Démarrer tôt dans les parcelles sensibles
Là où le black-rot a été actif en 2015, il faut démarrer la protection tôt, avant l’arrivée du mildiou et de l’oïdium. En effet, si les périthèces (organes de conservation du champignon) sont mûrs et les conditions météorologiques favorables, la vigne peut être contaminée dès l’éclatement des bourgeons. De nombreux conseillers techniques préconisent ainsi une première intervention dès les premières feuilles étalées.
Dans les autres parcelles, il n’est pas nécessaire de prévoir un traitement spécifique. Une protection anti-mildiou et anti-oïdium avec des produits homologués contre le black-rot suffit.
Tous les voyants sont au rouge entre la chute des capuchons floraux et la nouaison. Il faut alors être aux aguets et assurer la meilleure protection.
La protection doit être maintenue jusqu’à la véraison complète. Pour ce dernier traitement, mancozèbe ou IDM sont préconisés, si c’est encore possible et en veillant au délai avant récolte.
Pour réduire l’inoculum en fin de saison, il est préconisé de brûler les sarments atteints. Dans l’idéal, les rafles, les baies momifiées et même les vrilles sont à retirer des parcelles, même dans celles peu touchées.
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