L’affaire n’est toujours pas résolue », admet Jérôme Despey, président du conseil des vins de FranceAgriMer. En juin dernier, le Cniv a déposé une demande de subvention européenne à FranceAgriMer au titre de la promotion sur le marché intérieur. Cette demande porte sur 85000 €, selon Jérôme Despey, une somme qui doit contribuer à financer le pavillon des vins organisé par le Cniv au salon de l’Agriculture à Paris pour un budget total de 300000 €. Mais pour que FranceAgriMer puisse l’attribuer, le ministère de la santé doit donner son feu vert. Or, celui-ci refuse de le faire, pour l’instant.


A moins d’un mois et demi du salon qui se tiendra du 27 février au 6 mars, cette situation irrite les professionnels. Si le ministère refuse d’accorder la subvention, « je serai le premier à dénoncer publiquement le comportement de ceux qui entravent un secteur économique important pour notre pays, un secteur qui rapporte à notre pays, menace Jérôme Despey. Il y a eu un débat parlementaire. Il faut sortir de l’esprit dogmatique et revanchard de certains. »
Le président du conseil des vins fait allusion à l’assouplissement de la loi Evin voté par les sénateurs et les députés, à la demande de la filière viticole, mais contre l’avais du ministère de la santé. Pour lui l’administration doit en tenir compte et infléchir sa position.
L’OCM-vin permet à chaque Etat membre d’utiliser les fonds viticoles européens pour promouvoir la consommation responsable de vin. C’est l’un des buts du pavillon des vins.
Désormais, Jérôme Despey demande au ministre de l’Agriculture d’intervenir en faveur de la filière. Le temps presse.