P
as question de laisser tomber les Parisiens en ce triste mois de novembre. Les Vignerons indépendants sont bien là, Porte de Versailles, pour venir à la rencontre de leurs clients d’Île-de-France. Et pour garder le contact en dehors des salons, ces derniers peuvent compter sur la plateforme de vente en ligne.
Créée au mois de février, elle permet aujourd’hui à 650 viticulteurs de vendre leur production en direct. Une offre qui commence à séduire les consommateurs, puisque Jean-Jacques Jarjanette estime à environ 100 000 euros le chiffre d’affaires réalisé chaque mois, soit 10 000 bouteilles vendues.
« C’est un très bon début, se félicite-t-il. Comme pour les nouveaux salons, il faut un peu de temps pour que tout se mette en place, mais c’est important pour nous d’être présents sur le web et d’offrir une plateforme de vente directe d’envergure. »
Les Vignerons indépendants diversifient même l’utilisation de ce site pour simplifier la vie de leurs adhérents. Désormais, il sera possible aux viticulteurs présents sur le site de profiter de la plateforme de livraison de Mâcon (où sont centralisés tous les vins) pour faire livrer n’importe quelle commande, même si elle n’a pas été passée sur le site. Thomas Montagne, président des Vignerons indépendants, évoque même la possibilité, dans un futur proche, pour un agent de mixer ses commandes auprès de plusieurs viticulteurs et de les récupérer via cet entrepôt.
Enfin, dès le 1er janvier, les vignerons pourront proposer à leurs clients belges de commander via le site. Une petite victoire pour le syndicat qui doit faire face à des contraintes administratives et fiscales avant de pouvoir faire livrer des vins en vente directe. La chose sera donc désormais possible grâce à un correspondant fiscal sur place. Le syndicat espère en faire rapidement de même pour les ventes vers l’Allemagne et l’Angleterre.
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Les Vignerons indépendants poursuivent leur politique de partenariat pour offrir à leurs adhérents toujours plus d’informations techniques. Ainsi, dès le début de l’année 2016 et avec le soutien de Soufflet Vigne, le syndicat organisera en région des interventions de terrain en œnologie (trouver des alternatives aux allergènes dans les colles, réduire le SO2…) et proposera des rendez-vous pré-vendanges dès le mois de juin.
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