chetée en 2006 par le suisse Rhiss Andreas, la Coquillade a réussi une mutation remarquable. Partie d’une infrastructure essentiellement viticole, elle est devenue un hôtel cinq étoiles adossé à la production viticole du Domaine Aureto. Aujourd’hui, l’hôtellerie réalise 80% du chiffre d’affaires annuel. La transformation s’est faite sans réelle rupture car historiquement, le domaine proposait déjà des gîtes dans le petit hameau implanté sur les terres du domaine. Depuis septembre, 35 chambres supplémentaires s’ajoutent au 28 ouvertes en 2008 après que le hameau ait été rénové.
« Cette proposition hôtelière a été un succès dès le départ » assure Karine Boret, responsable marketing du Domaine La Coquillade. L’essentiel de la clientèle (65%) est étrangère en provenance de Suisse, Belgique et des Etats-Unis. La raison de ce succès ? Proposer en plein Lubéron, une combinaison assez unique de plaisir gastronomique et de nature. Trois restaurants, un spa ouvert cette année et la possibilité de partir à la découverte de la région à vélo (120 vélos sont proposés à la location) construisent ainsi une offre oenotouristique haut de gamme. La clientèle a en effet la possibilité de découvrir le vin au travers des cours de dégustation, de parcours dans les vignes à travers des sentiers balisés ou de participer à des visites du chai. Sur place, ils consomment essentiellement les vins du Domaine Aureto. Cette proposition de découverte du vin devrait être renforcée encore davantage. Karine Boret indique ainsi : « l’objectif 2016 est d’améliorer encore la synergie entre l’hôtellerie et le domaine ». Une aventure à suivre…
Le domaine Aureto en chiffres :
Production totale 100 000 bouteilles
Répartition des ventes par circuit de distribution :
- 41 % ventes directes au caveau
- 11 % ventes aux restaurants Coquillade
- 34 % ventes Export
- 14 % ventes via distributeurs (cavistes, etc)
[Crédit photo : la Coquillade]