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Maladies du bois de la vigne : l’INRA-Bordeaux Science Agro remporte l’appel à projet Hennessy
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Maladies du bois de la vigne : l’INRA-Bordeaux Science Agro remporte l’appel à projet Hennessy

Pour remédier aux maladies du bois, la première maison de Cognac va lancer son mécénat à la recherche viticole internationale.
Par Alexandre Abellan Le 01 octobre 2015
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’appuyant sur une enveloppe de 600 000 euros, l’Unité Mixte de Recherche "Santé et Agroécologie du Vignoble" de l’INRA-Bordeaux Sciences Agro (soit l’UMR SAVE) va piloter pendant trois ans le projet de recherche sur les maladies du bois de la JAS Hennessy. Parmi les critères qui ont fait la différence, la maison de cognacs souligne, sans plus de précision pour le moment, « une approche systémique, alliant recherche fondamentale et appliquée, visant à diffuser, via une plate-forme innovante de communication, des solutions pratiques à court et moyen terme ».

Le projet lauréat répond également à la vocation collaborative de l’appel à projet, avec de nombreux acteurs nationaux  (l’Institut Français de la Vigne et du Vin, l'Institut des Sciences de la Vigne et du Vin où est intégrée l’UMR SAVE, l’Université Reims Champagne Ardennes, les pépinières Mercier Frères et diverses unités de recherche du réseau l’INRA) et internationaux (le Centre Technologique d’Innovation Viticole de Tarragone, l’Institut Technologique d’Autriche, les universités de Debrecen, de Florence, de Munich, de Santiago du Chili, de Stellenbosch…).

Dévoilé en décembre dernier, l’appel à projet Hennessy a reçu 23 lettres de candidatures, de 13 nationalités différentes. Sur les conseils du comité d’évaluation dédié*, certains se sont regroupés (comme celui lauréat, issu de la fusion de deux candidatures), pour déboucher sur 7 dossiers finalistes. Avant d’être opérationnel, le projet lauréat doit encore être formalisé via une convention de partenariat. Cette dernière devrait être signée à l’occasion d’une cérémonie officielle, dans les semaines à venir. L’enjeu de cette convention est non seulement de fixer les objectifs de l’UMR SAVE, mais aussi d’encadrer son suivi (le comité d’évaluation s’assurant de ce contrôle).

A l’occasion de ses 250 ans, le premier acteur de Cognac souhaite marquer un soutien fort et durable à sa filière, espérant créer une force d’entraînement inédite. « On peut penser à l'extension du vignoble de Cognac, mais aujourd'hui, il faut sauvegarder son potentiel de production » estimait en juin dernier Florent Morillon, le directeur des approvisionnements Hennessy, alors que la maison accueillait le réseau européen COST des maladies du bois (cliquer ici pour en savoir plus). Si Florent Morillon attend « au bout de trois ans des résultats que l'on pourra mettre en œuvre dans le vignoble », il souligne « toute la complexité de l'obligation de résultat dans la recherche ».

Hennessy précise avoir veillé à positionner ce projet de recherches en complément, et non en redondance, des orientations nationales actées par le Comité National des Interprofessions du Vin et FranceAgriMer (suite au séminaire de juillet dernier).



 * Le comité d'évaluation est présidé par Yann Fillioux  (le président du comité de dégustation Hennessy) et réunit 11 experts : Jean-Marie Barillère (président du CNIV et directeur des activités champagnes de Moët Hennessy), François Bodin (président du syndicat des pépiniéristes viticoles de Cognac), Michel Boulay (consultant), le professeur Jean-Michel Boursiquot (Montpellier SupAgro), Thierry Coulon (directeur scientifique de l'Institut Français de la Vigne et du Vin), Serge Delrot (directeur scientifique de l'ISVV), Jean-Bernard de Larquier (président du Bureau National Interprofessionnel du Cognac), le docteur Olivier Le Gall (directeur général de l'Institut National de Recherche Agronomique), Jean-François Michel (directeurs des affaires publiques Moët Hennessy), Luc Lurton (directeur de la Station Viticole du BNIC) et Sandrine Weingartner (responsable du laboratoire Hennessy).

 

 

 

[Photo : Flétrissement de grappes dû à l'esca ; D. Blancard (INRA/ePhytia)]

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