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es dernières années, nombres de marques ont réussi leur « retour » après quelques années passées au placard, oubliées des consommateurs malgré leurs images positives et qualitatives. C’est tout le challenge dans lequel s’est lancé le nouveau directeur général de la marque Comtesse Du Barry, Jérôme Fourest, qui explique d’emblée : « nous souhaitons rajeunir notre cible ». Plein d’une énergie communicative, il inaugurait le 24 septembre, un nouveau magasin dédié à la marque boulevard Haussmann à Paris. A l’intérieur se dévoile une gamme de produits revisitée avec un espace consacré aux vins et spiritueux. Et la gamme des vins présentés est une savante construction permettant de répondre à plusieurs enjeux : accompagner les produits de bouche en s’appuyant sur un accord mets et vins simple, définir une segmentation prix claire (10, 15 et 20 euros), représenter l’essentiel des appellations du Sud-Ouest (comprendre du Languedoc à Bordeaux) tout en limitant le nombre de références.
Pour y parvenir « nous avons goûté un paquet de vins ! » s’exclame Jérôme Fourest. Au côté de quelques marques incontournables de la Gascogne (Tarriquet, Joÿ…) et plus largement de vins du Sud-Ouest, la gamme Rencontres est la nouveauté produit lancée ce mois-ci. Signée Stéphane Derenoncourt, cette gamme comprend un Sainte-Croix du Mont pour accompagner le foie gras de la Comtesse, un Blaye Côtes de Bordeaux pour les plats de viandes et les mijotés et un Bordeaux blanc pour le saumon fumé. Il sera impossible pour le consommateur d’hésiter dans son choix puisque cet accord mets et vins s’affiche sans détours sur l’étiquette qui indique également « en exclusivité pour Comtesse Du Barry ». Stéphane Derenoncourt y apparaît de profil ainsi que sa signature, reprenant le principe de co-branding que La Comtesse Dubarry a décliné sur tous les produits qui ne sont pas exclusivement fabriqués par ses soins. Les trois vins vinifiés par la Maison Bouey sont vendus 9,9 euros le col. L’objectif est de vendre 10 000 cols par référence lors de cette première année de lancement.
En même temps que l’arrivée de la gamme Rencontres est également lancé un Champagne Canard Duchêne vêtu de son habillage « fête de fin d’année » (pvc : 29,9 euros). Elaboré principalement à base de pinot noir, ce champagne recherche un profil fruité et une belle fraîcheur mais également, et surtout, à se marier avec les produits de La Comtesse du Barry. Ce travail de co-branding a intéressé la Maison Canard Duchêne (10ème Maison de Champagne, 4 millions de cols expédiés) car les deux marques se retrouvent sur un objectif commun. « Nous cherchons également à nous rapprocher de nouveaux consommateurs. Nous nous sommes retrouvés dans la logique de rajeunissement de La Comtesse du Barry » explique Alexis Petit-Gats, directeur général de Canard Duchêne. La Comtesse et l’ancien fournisseur du Tsar Nicolas II semblent bien partis pour relever ce nouveau défi !
