ls ont choisi des espèces qui fleurissent jusqu'en août, pour favoriser l'alimentation des abeilles. D'autres semis se feront en septembre après les vendanges. Ils ont également implanté treize ruches aux abords des vignes, pour vérifier que les abeilles vont bien sur cette culture, voir quelles sont les plantes mellifères qu'elles privilégient et quels sont les itinéraires techniques qui leur nuisent ou au contraire les préservent.
Avec cette démarche collective « Nous voulons lutter contre la mauvaise image d'agriculteurs-pollueurs que nous avons auprès du grand public et montrer que nous sommes sensibles au problème des abeilles », insiste Hubert Boidron, responsable de la commission technique de l'ODG. Cette année va servir de test, l'objectif étant à terme de rédiger une charte des vignes mellifères.
D'ailleurs l'ODG a d'ores et déjà déposé la marque collective « Vigne mellifère ». N'importe quel viticulteur qui respectera la charte pourra apposer sur ses bouteilles un logo qui se présente sous la forme d'un QR code.
Le consommateur pourra scanner le logo avec son smartphone et obtiendra toutes les informations sur le projet, la charte et les adhérents.