Avec 24 diplômés en 2015 (5 à l’examen final de mars, 19 à celui de juin), l’Institut des Masters of Wine s’enorgueillit désormais d’un nombre record de 340 membres pouvant accoler le titre Master of Wine à leur nom. S’ils sont originaires de 24 pays différents, le cursus reste très majoritairement suivi par un public anglo-saxon. Institution britannique oblige, on compte 201 MW résidants au Royaume-Uni, 31 aux Etats-Unis, 22 en Australie et 11 en Nouvelle-Zélande. Accessible en ligne, ce recensement des diplômés par pays d’habitation montre la faible présence des MW en Europe : 13 en France, 4 en Irlande, 3 en Autriche, 3 en Belgique, 3 en Norvège, 3 en Suisse, 2 en Suède, 2 en Grèce, 1 en Espagne*… Pour les marchés émergents asiatiques et africains, la pénurie est criante : 2 MW en Afrique du Sud, 2 à Hong Kong, 1 en Egypte et désormais 1 à Singapour.
Face au nombre croissant de diplômés (et d’étudiants), le responsable des examens, John Hoskins, précise que le niveau d’exigence est loin de s’émousser. Au contraire, selon lui : « nous pouvons assurer que le niveau standard des papiers de recherche [NDLR : le document rendu à l'examen final] est considérablement plus élevé que par le passé ».
* : Premier MW d'Espagne, le chilien Pancho Campo a démissionné en mai 2012, suite à l’organisation de dégustations payantes.
[Photo de dégustation à l'Institut des Masters of Wine : IMW]