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Val de Loire : le chenin blanc à la quête d'un nouvel élan
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Val de Loire : le chenin blanc à la quête d'un nouvel élan

Val de Loire : le chenin blanc en quête de nouvel élan
Par Vitisphere Le 01 septembre 2015
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Val de Loire : le chenin blanc à la quête d'un nouvel élan
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n mal de reconnaissance le chenin ? C’est ce que pensent certains producteurs angevins à l’origine du colloque, vendredi 28 août, sur l’un des cépages les plus identitaires du Val de Loire. Capable de produire des vins à bulles comme de grands liquoreux, « le chenin fait partie des rares cépages à être plus implanté en dehors de son pays d’origine », soulignait Raphaël Schirmer, géographe à l’université de Bordeaux.

Il est en effet deux fois plus présent en Afrique du Sud (18 500 ha) qu’en France (9 800 ha, dont 9 000 en Val de Loire et 500 ha en Languedoc-Roussillon, notamment à Limoux). Le chenin n’a pas été considéré comme un axe stratégique de développement par un pays, comme l’a été le malbec en Argentine, par exemple. « L’Afrique du Sud n’a pas joué le rôle de locomotive pour tirer ce cépage à l’international », poursuit Raphaël Schirmer.

Vincent Carême explique pourquoi. Ce vigneron de Vouvray participe tous les ans à des vinifications de chenin dans un domaine de 1 000 ha en Afrique du Sud. « Sur l’ensemble des surfaces, la moitié est distillée pour des brandies. La partie destinée aux vins est mal valorisée car elle est vendue en vrac. »

Et dans le reste du monde, il est en perte de vitesse comme aux Etats-Unis (environ 3 000 ha) et en Argentine (2 400 ha).

« Au moins, le chenin a la chance de n’avoir jamais été vraiment à la mode. Il ne risque pas d’être démodé… » souriait Raphaël Schirmer. Le vigneron angevin Patrick Baudouin, président de l’appellation Anjou blanc, aimerait pourtant qu’il (re)devienne à la mode. A l’origine de cette journée d’étude, il est inquiet de la disparition des surfaces de chenin en Anjou au profit du cabernet.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le vignoble était blanc. Les cépages rouges apparus à cette époque l’ont peu à peu grignoté et pèsent désormais 9 000 ha, contre 5 000 pour le chenin.

Les marchés ont évolué, et aujourd’hui, les vignerons ont besoin d’adapter leur production. « Les liquoreux sont en mutation, les secs ont besoin de reconnaissance, a analysé Patrick Baudouin, qui cherche à mieux valoriser les vins secs pour maintenir les surfaces. Il faut trouver un modèle économique pour le maintien du chenin en Anjou. ». L’une des pistes serait de faire reconnaître des crus, à l’image du vignoble bourguignon. La réflexion est initiée, mais le chantier est vaste.

 

 

 

[Source : Vitisphere ; Illustration : PlantGrape]

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