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our les distilleries vinicoles françaises, le classement par le Parlement Européen de ses alcools viniques parmi les biocarburants de génération avancée est une nouvelle reconnaissance de leur action durable en tant que bioraffineries. Les alcools déshydratés issus de marcs et lies déshydratés sont ainsi posés en alternative renouvelable aux biocarburants de première génération (dont l'incorporation dans les essences devrait être plafonnée à 7 % d'ici 2017*). Une avancée d'autant plus notable que la Commission Européenne prépare des mesures incitatives pour accroître l'incorporation dans les produits pétroliers des alcools issus de résidus agricoles (d'origines betteravières, céréaliéres ou viniques), visant un passage de 0,25 à 0,5 %. « C'est un soutien politique fort à notre filière des biocarburants » se félicite Claire Douence (vice-présidente de l'Union Nationale des Distilleries Vinicoles). « Avec les alcools issus des sous-produits de la vinification, les distilleries vinicoles ont à disposition des outils environnementaux modernes et performants pour la valorisation d'alcool de résidus » ajoute-t-elle.
A noter qu'en marge du salon de l’Aéronautique du Bourget, le gouvernement a annoncé la création d’une mission interministérielle pour l’utilisation des biocarburants avancés dans le transport aérien.
* : la résolution européenne a été adoptée ce 28 avril, dans la logique de transition énergétique fixée à 2020 par l'Union Européenne (les énergies renouvelables devront peser pour 10 % de la consommation des transports).
[Illustration : UNDV]
