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'est désormais un message récurrent, maintes fois énoncé par Boris Calmette, président de la Confédération française des caves coopératives viticoles : les caves coopératives doivent se mettre en mouvement pour construire l'avenir en se structurant. Et pour ce faire tous les moyens sont bons : unions, alliances, fusion/acquisition... « Nos investissements n'ont de sens qu'au travers la pérennité des exploitations. Je suis convaincu par l'intérêt de la structuration. Nous devons être heureux et fiers d'être des vignerons audacieux » a lancé Boris Calmette, lors de son discours de clôture du 43ème congrès de la CCVF, le 24 juin à Valence. Pour lui, la coopération viticole est en mouvement, en témoigne le rapprochement entre Delpeyrat et Univitis ou encore la création de la holding InVivo Wine.
Le chemin parcouru ne l'est peut-être pas aussi rapide que le souhaiterait le ministère de l'Agriculture. En témoigne, le discours d'Hervé Durand, directeur général adjoint de la DGPE, qui représentait le ministre de l'Agriculture. A propos de la réflexion stratégique, il a estimé que la filière « n'est pas encore parvenu à tout en terme de résultat. Il y a besoin de l'émergence d'une stratégie partagée, de tracer des perspectives et articuler les actions publiques et privées. C'est un sujet difficile auquel on est peu habitué dans notre pays ! » Le représentant du ministre a également souligné que les caves coopératives n'utilisaient pas suffisamment les crédits européens à l'investissement et à la promotion. « Le secteur en bénéficie très peu, or, vous êtes éligibles ! » a-t-il lancé, tant en faisant une opportune promotion du nouveau programme d'aides aux investissements d'avenir (budget 120 millions d'euros) lancé par le gouvernement. « Dans les trois appels à projet, il y en a un qui vous concerne particulièrement : celui de l'innovation ! ».
[Légende : Boris Calmette, président de la CCVF ; Crédit photo : Marion Ivaldi]
