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Prix des primeurs 2014 : « à Bordeaux, on est des enfants de choeur » assure Olivier Bernard
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Pour l'Union des Grands Crus de Bordeaux, l'orientation des cours des primeurs est raisonnable...
Prix des primeurs 2014 : « à Bordeaux, on est des enfants de choeur » assure Olivier Bernard

Par Alexandre Abellan Le 16 juin 2015
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Prix des primeurs 2014 : « à Bordeaux, on est des enfants de choeur » assure Olivier Bernard
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ur les 116 châteaux de l'Union des Grands Crus de Bordeaux présents à Vinexpo pour la présentation de leur millésime 2014, « 80 sont des enfants de chœur » assure Olivier Bernard (propriétaire du domaine de Chevalier). S'il ne va pas jusqu'à distribuer les bons et mauvais points, le président de l'UGCB réfute l'idée d'une hausse des prix déraisonnable pour le millésime 2014. Estimant qu'après « trois années de baisse, il était inconcevable de ne pas valoriser plus le 2014 que le 2013 ! » N'en déplaise aux détracteurs de Bordeaux, la chose est entendue pour lui : en matière de prix, « à Bordeaux, on est des enfants de chœur ».

S'il reconnaît l'existence de vilains petits canards parmi les propriétés, il souligne que « le cœur du sujet, c'est qu'il y a des crus dans lesquels le négoce et le marché ont confiance. Si une trentaine de châteaux ont joué leur prix au coup par coup, sur les notes de Robert Parker, les 270 autres proposant des primeurs ont été normaux ». Pas moins à contre-courant, il tire un bilan positif de la dernière campagne de primeurs, balayant les échos d'une campagne 2014 atone sur la place de Bordeaux. Il en veut pour preuve son chiffre d'affaires « historique » en primeurs, représentatif de « belles campagnes pour certaines propriétés, qui ont été des fusées grâce à la qualité du millésime, la notoriété et le prix choisi ».

Leitmotiv de ces primeurs 2014, la demande américaine attendue (parité euro/dollar oblige) n'a finalement pas été rendez-vous. Et ce malgré un millésime bien goûté par la critique. Pour Olivier Bernard, ce paradoxe s'explique par un « marché ayant pris des habitudes différentes sur les trois millésimes 2011, 2012 et 2013. Ce n'étaient pas des millésimes faciles à vendre en primeurs. En tant que consommateur, ils avaient peu d'intérêt (mais ces vins vont tous être bus, et avec le sourire !), et en tant que professionnel, on voyait qu'ils ne seraient pas spéculatifs (et la plus-value n'a pas été à la hauteur). »

L'accueil frais des primeurs 2014 par le marché international pose inévitablement la question de la pérennité du système des primeurs, et de son adaptation aux consommateurs actuels. « L'achat en primeur implique des notions de cave, d'investissement et de long terme, qui ne seront pas forcément faciles à gérer dans le monde de demain ! » estime Olivier Bernard, qui a « la ferme impression que, dans les prochaines années, le portage des millésimes sera de plus en plus assuré par les propriétés et le négoce. »

 

 

[Photo : Olivier Bernard ce 16 juin au salon Vinexpo (dégustation du millésime 2014 par l'UGCB)]

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