menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / Plantations : le négoce refuse une croissance du vignoble au rabais
Plantations : le négoce refuse une croissance du vignoble au rabais
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Plantations : le négoce refuse une croissance du vignoble au rabais

Par Marion Ivaldi Le 15 avril 2015
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Plantations : le négoce refuse une croissance du vignoble au rabais
C

omment sera appliqué le contingent en matière de plantation ? La réponse, ou peut-être seulement un début, devrait être donnée par le décret "plantation" présenté aujourd'hui, 15 avril au Conseil spécialisé de FranceAgriMer. Satisfait des travaux qui ont été menés durant la rédaction du texte avec le Ministère de l'Agriculture, Michel Chapoutier, président de l'Union des Maisons et Marques de vin (UMVIN), veut toutefois rappeler, avant la tenue du Conseil spécialisé, la position du négoce. «On voudrait éviter que les locomotives soient sacrifiées sur l'hôtel des contingents ». En clair : l'UMVIN ne veut pas que la croissance annuelle du vignoble soit limitée en dessous de 1% de la surface totale plantée (accroissement maximale autorisé par la législation européenne).

 

Sans jamais l'avouer franchement, l'UMVIN semble cependant le redouter et martèle les arguments qui vont dans le sens de l'utilisation de toute la capacité d'accroissement prévue par l'Europe. « Dans quels secteurs d'activité, limite-t-on la croissance annuelle à 1% ou en deçà ? Dans ces conditions, quelle entreprise peut construire un business plan ? » s'interroge Michel Chapoutier. « En Espagne ou en Italie, certains commencent à trouver que le seuil de 1% est trop faible » surenchérit Nicolas Ozanam, délégué général de l'UMVIN. En clair : le seuil de 1% est déjà limitant, il n'est pas nécessaire de contraindre davantage le potentiel d'accroissement du vignoble.

 

L'UMVIN rappelle donc les règles. « Il s'agit d'autorisations de planter que l'on peut réguler à partir de deux arguments. Le premier concerne un risque d'atteinte à l'image d'une appellation (difficile à prouver), le second doit démontrer un risque de surproduction. Et il faudra en apporter la preuve. La surproduction : c'est quand les cours diminuent » estime Michel Chapoutier. Et d'insister : « Si une entreprise veut planter 25 hectares dans le cadre du nouveau régime, il n'y aura pas moyen de lui dire que cela fait trop » pronostique-t-il.

 

 

 

Crédit photo : DR

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Paris / Seine-et-Marne / Yvelines ... - CDI chr consulting
Aude - CDI SCEA CHATEAU DE LA NEGLY/SARL SELECT VINS
Gironde - Alternance/Apprentissage FRANCOIS LURTON SA
Côte-d'Or / Aisne - CDI SAS PIERRE YVES COLIN MOREY
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé