nterRhône a conduit une enquête* auprès de consommatrices chinoises, au mois de février 2015. L’objectif : mieux connaître leur profil de consommation et comprendre leur comportement d’achats. La première grande tendance marquante de l’enquête montre que les femmes se mettent au vin car c’est une boisson à la mode : « parce que leur environnement social proche en boit, elles font donc pareil », explique Olivier Legrand, responsable marketing chez InterRhône. Elles consomment donc le vin avec leur cercle familial ou amical, et en grande majorité, pour leur propre consommation. « Cela diffère du comportement des hommes, qui achètent du vin dans le cadre de leur activité professionnelle, pour faire des repas ou des cadeaux professionnels, poursuit celui-ci. C’est donc une bonne nouvelle de savoir que ces deux types de consommation coexistent, dans un contexte de restriction budgétaire sur les cadeaux d’affaires… ».
Autre enseignement de l’étude : est l’âge auquel les consommatrices chinoises ont bu leurs premiers verres de vins rouges : plus de la moitié d’entre elles (54%) ont commencé lorsqu’elles étaient âgées de moins de 25 ans. Ensuite, ce taux baisse au fur et à mesure que l’âge progresse. Les femmes chinoises commencent donc à s'intéresser relativement tôt au vin.
Sondées sur leur préférences en terme d’origine, 9 femmes sur 10 déclarent la France comme pays préféré pour la provenance des vins, loin devant l’Australie et l’Italie. « Mais on note une montée de la concurrence de la part de ces deux pays, tempère le responsable marketing. Il y a deux ou trois ans, la France avait une position ultra-dominante, seule dans le classement... Cette position s’érode un peu, les chinois sont en train de découvrir qu’il existe d’autres vins que les français ».
*L’étude a été réalisée avec l’institut de sondage CTR. L’échantillon portait sur un panel de 512 femmes, consommatrices de vins rouges, âgées de 19 à 45 ans, habitant trois grandes villes : Beijing, Guangzhou et Shangaï
Crédit affiche: InterRhône