’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) vient d’élaborer un nouveau plan stratégique pour les cinq prochaines années, de 2015 à 2019, le précédent étant arrivé à échéance.
La « vitiviniculture durable », les « règles d’authenticité des produits » et leurs « bonnes pratiques réglementaires », « l’efficacité économique » de la filière, « la réponse aux attentes des consommateurs » et enfin « la gouvernance » de l’organisation, sont les cinq grands axes choisis pour ce nouveau plan stratégique... Des orientations prises directement en lien avec le contexte actuel du secteur, justifie Jean-Marie Aurand, son nouveau directeur. « Les échanges internationaux se développent fortement, la concurrence entre les pays producteurs ne cesse de croître et les attentes des consommateurs en termes de qualité, d’informations et de sécurité sanitaire sont de plus en plus fortes », indique celui-ci.
Ce nouveau plan stratégique sert de « cadre général » dans la mesure où il donne « les grandes orientations que l’OIV souhaite prendre ». « Celles-ci sont ensuite déclinées de façon annuelle au travers d’un programme de travail, sur lequel chaque commission, sous-commission et groupes d’experts travaille », explique Jean-Marie Aurand. Afin d’avancer concrètement sur ce « programme de travail » établi pour l’année 2015, une prochaine échéance a été fixée en avril prochain, à Paris, date à laquelle les nombreux experts se réuniront.
Parmi les derniers sujets « chauds » sur lesquels l’OIV a décidé de se pencher, l’étude des alternatives au soufre pour la désinfection des fûts, les résidus de produits phytosanitaires dans les vins, ou encore les risques liés aux contaminants présents dans les matériels vinaires, parmi lesquels les phtalates. « Nous allons travailler à identifier les sources potentielles, afin de pouvoir établir des recommandations, sous forme, par exemple, d’un guide pratique», détaille Jean-Claude Ruf, coordinateur scientifique. Toujours dans cette thématique, les experts vont s’intéresser à partir de cette année aux composés issus des fumées d’incendies, qui posent problème en Australie.
Enfin, pour les personnes pour qui le rôle de l’OIV reste flou, bonne nouvelle : « L’amélioration de la compréhension du rôle de l’OIV et de ses activités » fait partie de la liste des actions engagées en 2014. Dans cet objectif, l’organisation prévoit pour 2015 un nouveau site internet, une nouvelle plaquette de présentation et plus de communications lors de manifestations internationales...
Crédit photo: OIV