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Une place pour tous : Michel Servage souhaite la liberté aux effervescents
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Une place pour tous : Michel Servage souhaite la liberté aux effervescents

Par Marion Ivaldi Le 30 décembre 2014
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Une place pour tous : Michel Servage souhaite la liberté aux effervescents
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quelques semaines de l’avis du Conseil d’Etat sur les IGP effervescentes, le président de la Confédération française des vins IGP, Michel Servage envoie un message de paix à la planète des bulles. « Il faut raison garder et respecter la liberté des autres » souhaite-t-il. Un message de consensus et de fraternité pour un segment en plein essor où les IGP voudraient jouer un rôle au côté du Champagne et des Crémants. Cette ambition n’est pas du goût des Crémants qui ont intenté un recours en Conseil d’Etat pour faire invalider les IGP effervescentes. Un premier avis a été rendu en décembre, validant l’IGP Var car l’indication a pu à la fois prouver son antériorité et son lien au territoire. En janvier, l’avis du Conseil d’Etat devrait porter sur 31 autres IGP.

Alors quel avenir souhaiter à ces nouvelles IGP ? Michel Servage se garde bien de leur promettre un avenir économique enchanteur. Ce n’est pas parce que certaines pourraient être reconnues par le Conseil d’Etat que leurs performances économiques seront garanties malgré une tendance de marché favorable. « Cela dépendra » estime Michel Servage. Positionnement prix, rapport qualité/prix, moyens de promotion… ces facteurs devraient être déterminants pour faciliter le développement de ces produits dont la notoriété sera à bâtir de toute pièce.

A noter : à l’échelle mondiale, la production de vins effervescents a progressé de 40% tandis que leur consommation a augmenté de 30% en une décennie.  

 

Crédit photo : Confédération française des vins IGP

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Tous les commentaires (3)
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craoux Le 03 janvier 2015 à 16:46:10
Pourquoi interdire les bulles aux IGP qui sauront apporter la preuve d'une antériorité ? Soit dit en passant, je voudrais qu'on m'explique comment l'on peut reconnaitre une antériorité dans l'art de "buller" aux actuelles IGP puisque ce type de produit n'était pas reconnu dans le statut ante des VDP ? .. Je crois savoir qu'au mieux, il était recouru au cadre réglementaire VDP pour obtenir un agrément spécifique (en VDP de) cépage de la cuvée de base, seul moyen efficient de valoriser le nom du cépage pour un produit effervescent catégorisé à l'époque sous le statut peu flatteur de VMQ > exemple classique : les cuvées de base préparées à partir de lots de VDP X ou Y agréés en cépage "chardonnay". Quant au succès des Crémants, je voudrais bien voir ce qu'il en adviendra car les prix grimpent et commencent à s'installer dans le segment 8,00 - 10,OO € (et plus) pour certains produits désormais. Laissons au moins aux IGP la place sur le marché que ne souhaite plus occuper son Excellence le "Crémant" ...
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Furstoss Le 03 janvier 2015 à 12:00:37
En ma qualité d'ancien Directeur de la Fédération Nationale des Producteurs et Elaborateurs de Crémant, je trouve totalement aberrant de créer une concurrence sur le marché de l'hexagone au niveau des vins effervescents. Est-ce le succès commercial des Crémants qui suscite des convoitises ? Dans ce cas, pourquoi alors ne pas emboiter le pas des Crémants et que toutes ces IGP s'imposent les mêmes conditions de production ? Je n'ai pas suivi ce dossier, mais en découvrant ce matin les colonnes de Vitisphère mon sang n'a fait qu'un tour. Je me souviens d'un "combat" épique au plan européen en 1996 que nous avions mené avec Pierre Dopff et les membres de la Fédération afin d'obtenir un cadre de production du Crémant dans l'espace européen, démarche soldée par un succès. Pourquoi aujourd'hui, en reconnaissant ces IGP mousseuses, créer une concurrence franco française, déstabiliser le marché et...accroître ainsi un peu plus la confusion au niveau du consommateur ? Il est vrai qu'il est plus facile de défaire que faire.... Yvan Furstoss
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Norbert Le 02 janvier 2015 à 18:36:47
Plutôt que d'essayer d'entrer sur le terrain très encombré des IGP, dont le résultat semble d'ailleurs assez incertain, ne vaudrait-il pas mieux développer une marque collective pour ces vins. Ce serait déjà très utile pour les mousseux de l'Yonne ou des Côtes du Lot dont les dossiers ont été retoqués par des arrêts (et non des avis) du Conseil d'Etat et qui devront prendre la voie des vins de France, comme certains des 31 dossiers en instance.
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