quelques semaines de l’avis du Conseil d’Etat sur les IGP effervescentes, le président de la Confédération française des vins IGP, Michel Servage envoie un message de paix à la planète des bulles. « Il faut raison garder et respecter la liberté des autres » souhaite-t-il. Un message de consensus et de fraternité pour un segment en plein essor où les IGP voudraient jouer un rôle au côté du Champagne et des Crémants. Cette ambition n’est pas du goût des Crémants qui ont intenté un recours en Conseil d’Etat pour faire invalider les IGP effervescentes. Un premier avis a été rendu en décembre, validant l’IGP Var car l’indication a pu à la fois prouver son antériorité et son lien au territoire. En janvier, l’avis du Conseil d’Etat devrait porter sur 31 autres IGP.
Alors quel avenir souhaiter à ces nouvelles IGP ? Michel Servage se garde bien de leur promettre un avenir économique enchanteur. Ce n’est pas parce que certaines pourraient être reconnues par le Conseil d’Etat que leurs performances économiques seront garanties malgré une tendance de marché favorable. « Cela dépendra » estime Michel Servage. Positionnement prix, rapport qualité/prix, moyens de promotion… ces facteurs devraient être déterminants pour faciliter le développement de ces produits dont la notoriété sera à bâtir de toute pièce.
A noter : à l’échelle mondiale, la production de vins effervescents a progressé de 40% tandis que leur consommation a augmenté de 30% en une décennie.
Crédit photo : Confédération française des vins IGP