’histoire se répète. Après avoir conclu une opération de fusion-absorption avec la cave Divinal d’Obernai en avril 2012, Bestheim réédite l’opération avec la cave de Kientzheim-Kaysersberg au 1er janvier 2015. Cependant, si Divinal représentait plus de 700 ha d’apports, Kientzheim-Kaysersberg ne pèse que 160 ha. Mais son escarcelle est garnie des grands crus Schlossberg, Fürstentum et Kaefferkopf qui viennent étoffer la gamme de Bestheim.
Le site de Kientzheim sera dédié à la vinification de cuvées haut de gamme de moins de 200 hl. Et Bestheim conservera la marque Anne de Laweiss, au packaging attrayant, sous laquelle Kientzheim-Kaysersberg vend ses vins.
Les garanties données, le maintien du site et de la marque ont été les points primordiaux qui ont conduit la cave de Kientzheim, bénéficiaire sur ses trois derniers exercices, à demander le mariage à Bestheim.
Avec 1 385 ha d’apports, l’entité fusionnée fait jeu égal avec l’entente que forment les coopératives de Turckheim et de Traenheim. Wolfberger est un peu plus en retrait à 1 162 ha d’apports.
Cette taille lui permet d’être autosuffisant en année normale, exception faite de 2013 et de 2014, années de faibles récoltes. Bestheim, pense avoir atteint la « taille critique ». Elle estime que d’autres mouvements d’entreprises doivent encore se produire dans le vignoble même si elle n’est pas, selon ses dires, partie pour en être l’un des acteurs. Bestheim commercialise désormais 16,5 millions de bouteilles par an, dont 29 % à l’export.
Les assemblées générales de deux coopératives doivent encore entériner cette décision prise par leurs conseils d’administration.
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