lle se profile à l'horizon, la fin du suspense sur les autorisations de plantation. Selon les informations qui ont circulé au cÅ“ur du salon Vinitech – Sifel, producteurs, négoce et Etat sont très proches de l'accord final. La logique sera celle d'une gestion régionale, comme on le pressentait depuis la publication d'une étude qui vente les mérites d'une telle décentralisation. Le jacobinisme français ne sera cependant pas mis aux oubliettes, FranceAgriMer et INAO poursuivront leur rôle de monsieur loyal. Toute décision régionale sera soumise ainsi à un arbitrage national. Chacun fera donc ce qu'il lui plaît, suivant sa stratégie : régions mixtes ou régions d'AOP poursuivront leurs logiques. Elles choisiront d'ouvrir plus ou moins grande la vanne des plantations nouvelles suivant le contexte économique avec plus ou moins d'outils d'intelligence économique (quoique certains semblent y avoir déjà pensé). Il n'est donc pas sûr, dans ces conditions, que la structuration de l'offre se rééquilibre dans l'entrée de gamme comme le préconise certains. L'originalité du nouveau système est d'accoucher de la création de structures représentants les producteurs de vins sans indication géographiques en région. Il est vrai que la filière manquait d'organisations syndicales...