ccueilli par les Vignerons indépendants au salon de la porte de Versailles, à Paris, jeudi 27 novembre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a présenté à cette occasion le nouveau logo HVE.
« La démarche HVE est un sujet majeur, a déclaré le ministre de l’Agriculture, jeudi 27 novembre, au Salon des Vignerons indépendants, à Paris. S’engager dans cette voie, c’est faire le choix de s’adresser au citoyen et au consommateur. » Stéphane Le Foll a ainsi salué la filière viticole, et plus particulièrement les Vignerons indépendants, « en pointe » sur la question environnementale à l’occasion de sa visite.
« La HVE, c’est le signe de votre responsabilité en la matière. Il est là pour dire à la société que vous vous engagez sur le chemin de l’agro-écologie, que vous faites coexister économie et écologie », a insisté le ministre en brandissant le tout nouveau logo élaboré par le ministère. Pour soutenir la démarche, Stéphane Le Foll appelle à une valorisation du logo : « Vignerons indépendants de tous les territoires, unissez-vous pour faire valoir la HVE ! »
Dans les allées encore relativement calmes du salon en ce jeudi après-midi, l’arrivée du ministre a provoqué quelques sifflements et réactions de la part des exposants. « Je vois qu’il y des débats, ne s’est pas pour autant démonté le ministre. C’est ça, la démocratie ! » Face à un auditoire plus attentif, il a abordé les différents problèmes d’actualités : loi Evin et droits de plantation. Sans prendre spécialement position sur le premier, il a assuré être très vigilant sur la question des nouveaux droits de plantation pour « protéger nos AOC et AOP » avant de présenter le logo HVE aux vignerons présents.
Dans la salle, ceux-ci observent avec un brin de déception ce nouveau visuel si fièrement arboré. « C’est un peu vieille France… » fait remarquer un viticulteur bordelais en HVE depuis de longues années. « Je m’attendais à quelque chose de plus moderne, de plus péchu », regrette une exploitante présente dans l’assemblée. Pourtant, il faudra bien se résoudre à l’utiliser pour tous les produits finis contenant au moins 95 % de matières premières issues d’exploitations respectant le plus haut niveau du dispositif de certification environnementale (niveau 3), rappelle le ministère.
Crédits photo : Emilie-Anne Jodier La Vigne - Vitisphere