a Fédération des Tonneliers de France vient d'élire à sa présidence, pour un troisième mandat consécutif, Jean-Luc Sylvain, le dirigeant de la tonnellerie Sylvain (Libourne). A l'occasion de sa dernière assemblée générale, la FTT présentait également les résultats commerciaux de ses 49 entreprises adhérentes en 2013. Avec 331,7 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 532 990 fûts vendus (+3,6 % en valeur et +3 % en volume par rapport à l'an passé), 2013 conforte la reprise des marchés enclenchée en 2012 (étant revenu au niveau de 2007, soit l'avant-crise). Si la France reste le premier marché de la FTT (avec 29 % du volume total), sa demande reste stable, pour ne pas dire sage, par rapport à l'essor de l'export (respectivement +0,3 et +5,3 %). « A l'exception de la France, tous les marchés repartent à la hausse, la croissance est tirée par l'export [qui représente 80 % du chiffre d'affaires de Seguin Moreau] », comme nous le confiait récemment Nicolas Mähler-Besse (directeur général de Seguin Moreau, membre de la FTT). Pour les experts de la tonnellerie française, la stabilité des ventes en France s'explique par les petites vendanges bordelaises et bourguignonnes, compensées par les achats charentais pour l'élevage des eaux-de-vies de Cognac.
Avec 29 % des volumes, les Etats-Unis confirment leur position de premier marché export des tonneaux français, tandis que l'Australie vient de passer devant l’Italie et l’Espagne (aux demandes décroissantes), ce « qui illustre le renforcement croissant des marchés du « Nouveau Monde » alors que le vieux continent continue de souffrir » note la FTT.
[Photo : Tonnellerie Billon (Serge Chapuis)]