menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Flavescence dorée en Bourgogne : 11 hectares arrachés en 2012, 20 ares cette année ?
Flavescence dorée en Bourgogne : 11 hectares arrachés en 2012, 20 ares cette année ?
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Flavescence dorée en Bourgogne : 11 hectares arrachés en 2012, 20 ares cette année ?

Par Alexandre Abellan Le 30 octobre 2013
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Flavescence dorée en Bourgogne : 11 hectares arrachés en 2012, 20 ares cette année ?
T

ransmise par la cicadelle Scaphoideus titanus, le phytoplasme de la flavescence dorée est une maladie de contagion qui inquiète tout le vignoble français, et mobilise particulièrement en Bourgogne depuis 2011 (pour en savoir plus, cliquer ici). Le plan régional de surveillance et de lutte contre la flavescence dorée, aurait déjà « permis de dresser l'état des lieux et d'endiguer la maladie » selon la préfecture de la Côte d'Or. Réalisé à partir d'observations de terrain et la moitié des analyses bactériennes de laboratoire, ce premier bilan fait en effet état de résultats positifs.

Si 11,3 hectares de vignes avaient été arrachées l'an dernier, une seule parcelle serait concernée en Saône et Loire en 2013, avec 20 ares dépassant le seuil fatidique des 20 % de ceps contaminés. Avec l'importante campagne prospection (6 000 ceps prélevés sur 1 500 parcelles), la présence de flavescence dorée a cependant été détectée dans les communes de Viré (Mâconnais), de Meursault (Côte de Beaune), Mercurey et Saint-Martin-sous-Montaigu (côte chalonnaise), ainsi qu'à la Chapelle-de-Guinchay (Beaujolais).

La Confédération des Appellations et des Vignerons de Bourgogne partage l'optimisme de la Préfecture, estimant que « l’effet conjugué des traitements insecticides en Côte-d’Or (un) et en Saône-et-Loire (trois), de l’arrachage des pieds atteints et d’une prospection minutieuse, laisse aujourd’hui espérer que la maladie est sous contrôle ». Cet espoir est alimenté par la mobilisation de la profession, 2 500 vignerons ayant suivi cette année les formations pour reconnaître les symptômes de la flavescence. Le bilan définitif du dispositif bourguignon sera connu en fin d'année, afin de permettre l'arrêt du plan régional 2014.

 

 

 

[Photo : Cicadelle de la Flavescence Dorée, Syngenta]

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (1)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
catherine GIROUD Le 05 novembre 2013 à 15:17:15
Mon commentaire est un coup de gueule ! En effet mon mari et moi avons arraché 2ha 60 de jeune vigne au printemps 2013, soit 20% de notre surface et soit 20 ans de construction. Nous avons été les plus touchés et nous restons amers face à cette affaire car nous nous estimons victimes de tous les manquements observés dans cette affaire, notamment la surveillance qui aurait dû être réalisée par les organismes prévus à cet effet. Tous les journaux et articles se gargarisent de dire que la malade est maîtrisée ! Elle l’est peut-être d’un point de vue général, oui, mais alors elle ne l’est absolument pas de notre point de vue à nous ! La situation dans laquelle elle nous a mis, il faudra un certain nombre d’années pour la maîtriser et la digérer ! Car même si des indemnisations ont été sollicitées pour faire face aux arrachages, les montant n’atteindront jamais ce que nous avons perdu dans l affaire, soit 260000 €, comprenant les capital investi depuis 20 ans et les récoltes que nous ne ferons pas. Alors oui, nous nous sentons isolés et même si heureusement une notoire solidarité a eu lieu lors des arrachages, qui se préoccupe maintenant de savoir comment nous allons redémarrer notre activité sereinement, qui se préoccupe de connaitre les dégâts de tous ordres engendrés par cette maladie et subis par notre exploitation et personnellement et dont nous ne sommes en rien responsables ? Bien beau également les mécanismes financiers qui se mettent en place pour l’avenir, mais n’oublions pas les dindons de la farce qui ont trinqué en premier lieu ! Une viticultrice sans aucun poids.
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Haute-Corse - CDI LE CLOS DE CAVEAU
Maine-et-Loire - CDI Les Grands Chais de France
Loire-Atlantique - CDI Les Grands Chais de France
Maine-et-Loire - CDI Les Grands Chais de France
Gironde - CDI Château RAUZAN SEGLA
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé