ransmise par la cicadelle Scaphoideus titanus, le phytoplasme de la flavescence dorée est une maladie de contagion qui inquiète tout le vignoble français, et mobilise particulièrement en Bourgogne depuis 2011 (pour en savoir plus, cliquer ici). Le plan régional de surveillance et de lutte contre la flavescence dorée, aurait déjà « permis de dresser l'état des lieux et d'endiguer la maladie » selon la préfecture de la Côte d'Or. Réalisé à partir d'observations de terrain et la moitié des analyses bactériennes de laboratoire, ce premier bilan fait en effet état de résultats positifs.
Si 11,3 hectares de vignes avaient été arrachées l'an dernier, une seule parcelle serait concernée en Saône et Loire en 2013, avec 20 ares dépassant le seuil fatidique des 20 % de ceps contaminés. Avec l'importante campagne prospection (6 000 ceps prélevés sur 1 500 parcelles), la présence de flavescence dorée a cependant été détectée dans les communes de Viré (Mâconnais), de Meursault (Côte de Beaune), Mercurey et Saint-Martin-sous-Montaigu (côte chalonnaise), ainsi qu'à la Chapelle-de-Guinchay (Beaujolais).
La Confédération des Appellations et des Vignerons de Bourgogne partage l'optimisme de la Préfecture, estimant que « l’effet conjugué des traitements insecticides en Côte-d’Or (un) et en Saône-et-Loire (trois), de l’arrachage des pieds atteints et d’une prospection minutieuse, laisse aujourd’hui espérer que la maladie est sous contrôle ». Cet espoir est alimenté par la mobilisation de la profession, 2 500 vignerons ayant suivi cette année les formations pour reconnaître les symptômes de la flavescence. Le bilan définitif du dispositif bourguignon sera connu en fin d'année, afin de permettre l'arrêt du plan régional 2014.
[Photo : Cicadelle de la Flavescence Dorée, Syngenta]