e 25 septembre, Jean-Charles Arnaud présidait son premier Conseil Permanent de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO). Nommé en juillet, il s'est placé dans la continuité de son prédécesseur, Michel Prugue, notamment en confirmant le schéma de modernisation de l’INAO. Sur les 25 sites régionaux de l'institut actuellement en place, le « plan de rationalisation des implantations territoriales » qui vient d'être entériné prévoit d'en maintenir 18 (Angers, Aurillac, Avignon, Belleville, Bastia, Bordeaux, Caen, Colmar, Cognac, Cuers*, Dijon, Epernay, Gaillac, Montpellier, Narbonnne, Pau, Tours, et Valence).
Par rapport au projet initial, les 7 autres sites ne seront pas tous fermés. Trois antennes seront en effet préservées, faisant suite aux protestations des professionnels, qui restaient sur la réserve. Président d'InterLoire, le vigneron Gérard Vinet défendait dans son cas « les missions de proximité de l'INAO. Il n'y a pas un pôle plus important qu'un autre entre Nantes, Angers, Tours et même Sancerre ! »
Suite à une phase de négociation et l'intervention du Ministre de l'Agriculture, les antennes de Bergerac, Nantes et Perpignan seront finalement maintenues (mais sous l'aile respective de Bordeaux, Angers et Narbonne). Les autres sites seront regroupés : Sancerre avec Tours, Chambéry, Villefranche et Mâcon avec Belleville, Poligny avec Dijon. Quelques détails seraient encore à régler, mais l'Institut est déjà prêt pour la prochaine étape de sa modernisation : la simplification des procédures (cahiers des charges, contrôle et inspection…).
* : le site d’Hyères y déménagerait.
[Illustration : carte validée du plan de rationalisation des implantations territoriales de l'INAO]