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2013, année tardive et/ou poussive ?
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2013, année tardive et/ou poussive ?

Par Vitisphere Le 13 septembre 2013
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2013, année tardive et/ou poussive ?
S

i 2012 restera dans les annales viticoles comme le millésime historiquement bas en quantité, 2013 tient la corde pour devenir celui tardif par excellence. Après un été chaleureux, la filière attendait un rattrapage, que nenni ! Les vendanges commencent bien, timidement, mais on enregistre toujours deux bonnes semaines en retard. En conséquence certaines fêtes vigneronnes sont reportées et s'il n'y avait autant de coulure et de millerandage on se croirait revenu à l'ère-de-l'avant-changement-climatique.

Ce retard ne se retrouve pas seulement dans les vignes. Si les chais abordent les vendanges avec de faibles stocks, les commerciaux ne se vantent pas de leurs prouesses. Et pour cause, l'effritement des parts de marché à l'export inquiète. Se calant sur le rythme viticole de l'année, la publication des performances françaises sur le premier semestre 2013 a bien tardé par rapport à nos compétiteurs. On le savait, ils ne s'annonçaient pas bon. Cela s'est trouvé confirmé avec un repli en volume net (-1,7 %).

Dans ce contexte particulier, il est difficile de dissocier les effets de la hausse des cours et ceux de la faible quantité de vins disponibles. Il n'en reste pas moins une conjoncture difficile pour les vins français. Surtout après la nouvelle choc : les expéditions pour la Chine sont en baisse ! On ne parle pas de chute libre, mais c'est un coup de semonce. Le marché à la croissance jusque là exponentielle n'est plus une terre conquise pour les vins made in France. Après un printemps maussade (les phtalates...) et un été orageux (l'enquête anti-dumping et anti-subvention... qui suit son cours!), la rentrée est dure pour les exportateurs. Espérons que pour le marché domestique que la hausse de fiscalité autoproclamée comportementale des vins en soit remise aux calendes grecques.

 

 

[Illustration : le lapin du film Alice au pays des merveilles, Walt Disney (1951)]

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vinexportons Le 15 septembre 2013 à 11:00:42
La filière vinicole est très mal organisée à l'international...et ça ne vas pas s'arranger. La ministre du commerce extérieur prévoit de donner tout pouvoir à la région. Ces régions vont donc plus que jamais continuer à utiliser notre argent pour promouvoir leurs vins, le bordelais, l'Alsace, la Bourgogne..... alors que l'intérêt de l'acheteur est différent, il veut qu'on lui offre une palette la plus large possible: il veut avoir affaire à des professionnels. Pas à des vignerons qui ne maîtrisent ni les langues, ni la règlementation, ni l'environnement marketing local. Il faudrait que la vente de nos vins soit confiée à des commerciaux professionnels appuyés par une logistique et une administration des ventes professionnelle. Que ces commerciaux proposent une palette des vins français du nord au sud et de l'est à l'ouest. Que le client recoive une palette de sa commande et non des cartons par ci par là. Que la gestion des facturations et des créances soient gérées par un seul service. Au lieu de cela ce sont les régions qui vont organiser nos exportations à leur échelle. On embarquera sur des salons des vignerons qui ne sauront maîtriser ni les langues, ni la règlementation locale...;et qui seront incapables à titre individuel d'appliquer sur leurs étiquettes, leurs documents export, factures, certificats divers et variés les bonnes règlementations. La région les aura emmenés à l'international, ils auront payés des salons et réalisé des chiffres d'affaires ridicules qu'ils n'auront pas les moyens de répercuter sur le cout de la bouteille car ils seraient hors marchés. La région aura collectée des subventions tant locale, nationale, qu'européenne. Combien de ces vignerons reviendront les années suivantes.....Journalistes au travail, renseignez vous, vous serez sidérés.
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