près un printemps à la floraison poussive et un été marqué par les orages de grêle, le millésime 2013 voit des pans entiers du vignoble français ravagé et rappelle à la filière les risques inhérents à toute production agricole. Ne cédant pas au fatalisme, les Vignerons Indépendants de France (VIF) souhaitent faire du risque climatique une véritable question de compétitivité. La confédération « réclame des mesures d’urgence et rappelle aussi que la mise en place d’une assurance revenu pourrait apporter une solution d’avenir ». Depuis 2011, les VIF proposent « de développer une assurance revenu stabilisant les revenus des entreprises [et qui] couvrirait un champ de risques allant bien au-delà des aléas climatiques : variation des prix, parité monétaire, etc. »
Pour mettre en place un tel outil, les VIF demandent au Président de la République une expertise nationale sur la stabilisation des revenus viticoles. Lors de sa visite dans les vignes ravagées de l'Entre-deux-Mers, le ministre de l'Agriculture avaient quant à lui écarté la possibilité de mesures d'urgences, jugeant suffisantes les mesures de la préfecture (pour en savoir plus, cliquer ici).
[Photo : le funambule Philippe Petit, René Burri (Magnum)]