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Taxes chinoises sur les vins français : pas de hausse à craindre avant le début 2014
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Si l'enquête chinoise durerait plus d'un an, des droits provisoires pourraient être "imposés 6 à 8..
Taxes chinoises sur les vins français : pas de hausse à craindre avant le début 2014

Par Alexandre Abellan Le 02 septembre 2013
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Taxes chinoises sur les vins français : pas de hausse à craindre avant le début 2014
A

près le coup de chaud de l'été, la filière française du vin attend toujours les suites de la procédure chinoise d'enquêtes chinoises anti-dumping et anti-subvention, soit l'annonce des entreprises retenues par le Ministère Chinois du Commerce Extérieur (MOFCOM) pour être auditionnées. Les entreprises françaises ne craignent pas tant l'arrivée impromptues de fonctionnaires chinois au plein milieu des vendanges qu'une hausse soudaine et unilatérale des taxes sur les importations de vins européens. Car si le différend commercial entre la Chine et l'Union Européen au sujet des panneaux solaires est réglé depuis la fin juillet, la procédure chinoise fait long feu. Alors qu'un container de vins met plus d'un mois à relier un port chinois depuis l'Europe, la menace de mesures de compensation pèse sur les commandes des producteurs français, qui craignent de céder du terrain aux vins du Nouveau Monde.

Dans la torpeur de l'été, la filière française du vin vient d'être, en partie, rassurée par le gouvernement avec la publication au Journal Officiel de la République Française de réponses à ces inquiétudes. Nicole Bricq, la ministre au Commerce Extérieur, a en effet répondu ce 20 août aux interprellations de deux députés de l'UMP, Axel Poniatowski (Val d'Oise) et Élie Aboud (Hérault). Elle leur a précisé qu'il n'y aura pas de mesures de compensation à craindre avant 2014, puisque « la durée de l'enquête est de 12 à 18 mois » à partir de son dépôt (le premier juillet), et que « les droits provisoires [ne peuvent] être imposés 6 à 8 mois après le lancement de l'enquête ».

« L'imposition éventuelle de mesures provisoires » ne pourrait ainsi intervenir que dans un second temps, mais la ministre se veut «
confiante dans une issue favorable de cette procédure ». L'enquête chinoise se focalisant sur « les vins tranquilles, le vermouth et les vins mousseux (champagnes inclus) en bouteilles et en vrac importés d'Europe », la France est le premier pays visé, ses expéditions 2012 vers la Chine (546 millions d'euros) comptant pour 71,5 % des importations chinoises de vins européens.

 

 

[Photo : ministre du Commerce Extérieur Nicole Bricq et ministre délégué à l'agroalimentaire Guillaume Garot lors du salon Vinexpo 2013]

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