'harmonisation des indications géographiques européennes a abouti en 2009 à la création d'une catégorie de Vins à Indication Géographique Protégée, prenant le pas des Vins de Pays. Selon une étude de la Confédération Française des Vins de Pays et InterIGP*, 74 % des consommateurs français de vins ne connaissent pas le terme IGP. Moins de 10 % de l'échantillon reconnaît spontanéménent une dénomination du monde du vin, alors que le tiers des bouteilles de vins consommés en France affichent le sigle IGP.
Si un lien est fait par le sondeur entre le terme IGP et les vins, 78 % des consommateurs y voient un gage de qualité. Ils sont même 79 % à se déclarer rassurés par le seul terme « géographique ». La terminologie Vin de Pays reste plus naturelle, mais comparée aux vin IGP, 68 % des sondés trouvent le second terme plus qualitatif que le premier. La méconnaissance (sémantique) des vins IGP par le grand public a été confirmée par une étude qualitative réalisée auprès de professionnels, pour qui « cela demandera des efforts et du temps pour que l'IGP soit pleinement intégrée dans les habitudes de consommation ».
InterIGP annonce le lancement avant la fin de l’année d'une « campagne collective de pédagogie destinée à sensibiliser à la fois les consommateurs et les opérateurs de la filière aux vins IGP ». Actuellement, 75 IGP viticoles sont reconnues, représentant en moyenne une production annuelle de 12 millions d'hectolitres de vins (soit le quart de la production française).
* : étude se basant sur des interviews de 200 consommateurs de vins en mars 2013.