out juste créée, l'Association pour la Promotion de l’Embouteillage Mobile (APREM) réunit 14 entreprises d'embouteillage du Grand Sud. Ce qui représenterait 75 % de l'outil d'embouteillage du bassin méditerranéen. Président de l'APREM, Jacques Beauclair (Embouteillages Services) estime « la profession indispensable au développement économique de la filière vin, car elle permet de valoriser la vente des vins du Sud. La mise multiplie par quatre le chiffre d'affaires ! »
Cette fédération a pour objectif de faire parler du métier de prestataire embouteilleur à façon, d'améliorer les techniques utilisées (notamment avec la rédaction de guides, chartes...) et de définir les engagements juridiques de la profession (garantie et risques). Datant du début des années 1970, l'embarquement de matériels d'embouteillage est un « métier d'avenir » pour Jacques Beauclair, qui témoigne « d'entreprises ayant besoin d'une grande réactivité pour lancer de nouveaux vins (bio, sans sulfites...) dans de nouveaux packagings » et prédit « un équilibre à trois des systèmes de bouchage, entre caspule à vis, bouchons liège et bouchons synthétiques ».
Le recours à un prestataire de service pour l'embouteillage au domaine (ou au château, ou à la propriété...) permet l'étiquetage de la fameuse mention facultative « mise en bouteille à... ». Un « synonyme de qualité, d’authenticité et de traçabilité pour les consommateurs » estime l'APREM. Très variable selon la taille des lots et le détail de la prestation, les coûts d'une mise varie de 150 à 250 euros pour mille bouteilles.