n prélude au salon allemand Intervitis, l'Assemblée des Régions Européennes Viticoles réunissait à Stuttgart les élus et représentants professionnels de 71 régions viticoles. Le dossier des Droits des Plantation était évidemment à l'ordre du jour. Le président de l'AREV, Jean-Paul Bachy, est revenu sur le revirement de la Commision Européenne à la fin de l'année dernière et le proche début des négociations du trilogue. Pour lui, « les problèmes de fond ne sont pas réglés. Mais c’est le dynamisme de l’union qui l’a emporté ».
L'AREV s'est penchée plus généralement sur le cycle de négociations de la Politique Agricole Commune. Le « parlement européen de la viticulture » a notamment décidé de soutenir la résolution piémontaise qui « exige que les institutions européennes apportent une aide [aux acteurs de] la viticulture à forte pente (supérieure à 30 %) ». Cette demande de soutien note que « l’aide au développement rural (FEADER) » serait un bon moyen de soutenir ces vignobles à fortes spécificités, aux coûts de production élevés alors que « ces territoires plantés en vignes n’ont pas d’alternative de production ».
Le Centre de Recherches et d’Étude, de Protection, de Représentation et de Valorisation de la Viticulture de Montagne (CERVIM) définit un vignoble à forte pente comme un système viticole (en terrasses et gradins) de terrain à l'inclinaison supérieure à 30 %, avec une altitude supérieure à 500 mètres.
[Illustration : vendanges dans les Cinque Terre, Le Nouvelliste]