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Les prévisions de Robert Parker : trop sages en Bordeaux, toujours cinglantes en Bourgogne
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Les prévisions de Robert Parker : trop sages en Bordeaux, toujours cinglantes en Bourgogne

Par Alexandre Abellan Le 14 février 2013
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epuis l'annonce de la vente du Wine Advocate, le célèbre critique Robert Parker Jr. se fait très discret. Son influence semble même s'effacer, son billet sur Twitter sur « les Bordeaux 2011 et 2012 moins prometteurs et, espérons-le, moins chers » que le millésime 2010 n'ayant pas eu les remous habituels. Loin d'être à la retraite, Robert Paker est également revenu avec le journaliste Ray Isle (dans la revue Food and Wine) sur les prédictions qu'il avait effectué lors de sa carrière.

En 1998, Robert Paker faisait remarquer la hausse continue des grands crus de Bordeaux et s'esclamait « qu'il ne serait pas impossible qu'une caisse de Château Latour 2009 dépasse les 10 000 à 15 000 dollars ». Des caisses de ce millésime approchant désormais les 30 000 $, Ray Isle fait remarquer « que la prévision qui semblait farfelue en 1998 s'est finalement trouvée être trop sage ». Robert Parker confirme que sa prévision « de grands Bordeaux vendus en primeur entre 10 et 15 000 dollars la caisse est en partie avérée. Il s'agit maintenant plus d'un marché d'acheteurs que de vendeurs. Mais avec une conjoncture économique difficile, il est possible que ces prix élevés soient très prochainement corrigés. »

Il est de notoriété publique que les relations entre Robert Parker et la Bourgogne viticole sont conflictuelles. En 2003, le critique jugeait que la Bourgogne est un « terrain miné par des déceptions chéries par des snobs pseudo-intellectuels qui se complaisent à débattre ad nauseam des vignerons et des terroirs, à défaut de qualité ». Robert Parker ne revient pas aujourd'hui sur ces propos, mais précise ses griefs. Il ajoute qu'à l'époque l'oxydation prématurée des vins blancs de Bourgogne gangrénait la production, problème qui n'est toujours pas réglé selon lui. « Au contraire même, [les bourguignons] ne savent pas pourquoi les grands crus blancs de leurs parcelles sanctifiée ne tiennent pas 5 à 6 ans en bouteille (…). Heureusement que pour les amoureux du chardonnay bourguignon il y a le Mâconnais ! » Le critique se montre plus conciliant avec les vins rouges, concédant « des améliorations, grâce à une jeune génération plus méticuleuse. Mais le terrain reste piégé, les grands vignobles affichant toujours des prix surestimés. »

On peut imaginer que la position du Wine Advocate sur les vins de Bourgogne devrait changer avec le rachat par Soo Hoo Khoon Peng (homme d'affaires malaisien basé à Sngapour). Les crus bourguignon connaissant un succès croissant en Asie (pour en savoir plus, cliquer ici).

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Tous les commentaires (2)
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Gallus Vindex Le 18 février 2013 à 14:19:32
Les prix des grands bordeaux relevent de snobisme et/ou de speculation. Preuve: la difference de prix entre Latour et Leoville Las Cases, puisque dans la plupart des millesime, Leoville Las Cases est d'un niveau qualitatif au moins egal a celui de Latour. Malheureusement, le trop fameux classement de 1855 maintient en vie un systeme obsolete. Preuve: un chateau classe en 1855 peut changer de terroir completement sans que ceci aura une incidence sur son classement. Pour ce qui concerne les vins blancs de la Cote d'Or: ils manquent souvent d'acidite, a cause d'un sol trop riche en potasse et le rechauffement de la planete. Il suffit de quelques adjustements de culture pour y remedier.
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Robert G. Le 14 février 2013 à 14:53:27
C'est vrai qu'il nous manque Bob... Reviens-nous cher gourou, ils sont tout mous tes suppléants!
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