ors de la matinée dédiée à la protection des noms et marques des vins (pour en savoir plus, cliquer ici) Jean-Benoît Cavalier, président du syndicat AOC Languedoc, témoignait de « l'implication grandissante du syndicat dans la protection de son appellation, en donnant les formations et informations nécessaires ». Pour appuyer cet investissement croissant, Guy Lautier (trésorier du syndicat) n'a pas hésité à détailler le budget accordé à la protection internationale des vins du Languedoc. Partant d'un budget nul en 2009, l'Organisme de Défense et de Gestion a consacré 9 000 euros en 2010 à ce poste, puis 22 000 € en 2011 et 26 000 € en 2012 (soit 15 % des cotisations syndicales). En 2013, les dépenses prévisionnelles tableraient sur 35 000 €, la progression étant proportionnelle aux prévisions de développement à l'international.
Désirant une participation (notamment financière) de l'ensemble de la filière dans ces actions menées par les ODG, Jean-Benoît Cavalier « souhaite une implication de l'interprofession demain. On peut également imaginer un rassembler des vins AOP et IGP dans la protection de nos dénominations. » Egalement présent au Mas de Saporta (Lattes), Jacques Gravegeal (président des vins IGP Pays d'Oc) a salué cette initiative de mise en commun des forces « pour lutter contre les fraudes en France et les usurpations à l'étranger, qu'elles soient d'ommission ou délibérées ». Pour lui, « il faut associer les interprofessions au travail de protection, car l'on y trouve les opérateurs commerciaux ». Il a également confié que le buget des GP Pays d'Oc pour leur protection avoisinait les150 000 euros par an.
Véritable levier de marketing territorial, la protection des dénominations prend une importance majeure dans la filière française. L'augmentation de 30 % des droits sur les vins perçus par l'Institut National de l'Origine et de la Qualité est notamment destiné à augmenter de 10 % son budget de lutte contre les usurpations et détournements de notoriété (pour en savoir plus, cliquer ici).