epuis l'été 2012, le Bureau National Interprofessionnel de Cognac réunit les professionnels de la filière (vignerons, négociants, stockeurs, tonneliers, pépiniéristes...)sur la question de l'avenir de la filière. Centralisée dans le groupe de travail Budget et Prospective du BNIC, cette réflexion « vise à déterminer le besoin en production nécessaire pour satisfaire la demande ». Quelque soit le scénario retenu (crise, croissance modérée...), ce groupe de travail estime que les ventes de cognacs augmenteront significativement dans les quinze prochaines années. Elles se situeraient entre 21 et 25 millions de caisses en 2026. 14,08 millions de caisses de cognacs ont été vendues entre décembre 2011 et novembre 2012.
Le premier levier d'adaptation de la filière à ces scénariis prospectif est productif. Actuellement, 88 % du vignoble apte à la production de cognacs est productif. Si le taux de renouvellement actuel (3,3 % par an) se maintient, le taux de vignes charentaises productives chuterait à 72,6 % en 2026. Pour maintenir les 88 % actuels, il faudrait que le taux de renouvellement passe à 4,4 %. En conclusion de son business plan, le BNIC juge également « indispensable de travailler les différentes questions posées par une augmentation de la surface plantée ».
[Illustration : BNIC]