la fin mai, le vignoble de la Provence Vert était ravagé par une tempête de grêle inhabituellement étendue (pour en savoir plus, cliquer ici). Initialement estimée à 6 000 hectares, la superficie du vignoble varois touché a été réévaluée. Au final, 2 300 à 2 500 hectares auraient été abimés par la grêle, à des niveaux très divers (de 20 à 100 %), mais avec peu de ceps intégralement détruits. D’après François Drouzy (sous-directeur du pôle entreprise de la Chambre d'Agriculture du Var) : « la végétation repart actuellement. Techniquement nous préconisons des tailles sévères, quitte à encore diminuer la production de cette année pour mieux préparer la prochaine. Des traitements supplémentaires ne sont pas obligatoires, car heureusement les conditions climatiques sont bonnes, avec un mistral et un climat réduisant les risques de maladies. »
Suite aux dernières commissions de crise, des démarches ont été initiées afin d’assister les vignerons touchés. Les Organismes de Défense et de Gestion des Appellations Côtes de Provence et Coteaux Varois ont posé des demandes de dérogation auprès des organismes compétents (l’Institut National des Origines et de la Qualité, France AgriMer et les Douanes). La première porte sur l’augmentation des rendements maximum autorisés de 55 à 60 hectolitres par hectare. Une autre concerne la révision à la hausse du plafond des achats de raisins et de moûts extérieurs à l’appellation (les assemblages sont actuellement limités à 5 % des volumes). Ces mesures permettraient de stabiliser le cours des rosés varois, en limitant les spéculations.
(Photo : CA 83)