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Présidentielles 2012 : Nicolas Sarkozy déguste à Vouvray
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Présidentielles 2012 : Nicolas Sarkozy déguste à Vouvray

Par Alexandre Abellan Le 24 avril 2012
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Présidentielles 2012 : Nicolas Sarkozy déguste à Vouvray
L

e 23 avril, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Nicolas Sarkozy se déplaçait en Touraine pour afficher son « partage des mêmes valeurs que le monde agricole : travail, effort et attachement aux terroirs ». Il a notamment visité les caves du domaine Allias (AOP Vouvray), qui se trouvent à côté des 14 hectares de vignes conduites en agriculture biologique depuis 2003.

C’est à cette occasion que le candidat à sa propre succession a dégusté deux vins liquoreux du domaine (millésimes 2009 et 1990, voir photo). Il est extrêmement rare que le président Nicolas Sarkozy déguste des vins en public. Lors du dernier salon de l’Agriculture, l’annulation à la dernière minute de sa dégustation au stand des vins de France AgriMer avait marqué les esprits, mais peu surpris (pour en savoir plus, cliquer ici).

Nicolas Sarkozy n’a jamais caché le peu d’intérêt qu’il éprouve personnellement pour le vin. Mais comme nous le disait récemment Jérôme Despey (président conseil spécialisé vins de France AgriMer), « il faudrait avant tout que le Président de la République soit un ambassadeur de la viticulture. Etre un ambassadeur, ce n’est pas tant de boire du vin,  qu’être fier de son secteur et vendre ses atouts au niveau international. » Autre candidat en lice pour la présidence, François Hollande déclarait récemment à la Revue des Vins de France que « s’il était élu il fêterait sa victoire autour d’un bon vin français ».

Alors que la campagne électorale touche à sa fin, un seul candidat aura réellement mis le vin en avant, pour le meilleur et pour le pire. Dans ses spots officiels, Marine le Pen mettait en effet au premier plan son opposition aux retraits des droits de plantation. Mais à l'occasion du congrès de la FNSEA elle avait également créé la polémique en ajoutant « L’erreur fatale serait évidemment d’abolir les droits de plantation et de se plier aux exigences des grands distributeurs pour exporter en masse des bibines atroces, style Listel et autre Roche Mazet. Quand les industriels de la vigne inondent déjà les rayons des supermarchés français ! » (pour en savoir plus, cliquer ici).

 

(Photographie : AFP, 2012)

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