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Droits de plantation : la filière échoue à trouver une position commune
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Droits de plantation : la filière échoue à trouver une position commune

Par Egmont Labadie Le 28 mars 2012
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Droits de plantation : la filière échoue à trouver une position commune
A

la demande du ministre de l'Agriculture Bruno Lemaire, Jérôme Despey (président du conseil spécialisé vins de France Agri Mer, voir photo) avait programmé une demie-journée de débats le mercredi 21 mars dernier pour définir la position commune de la filière sur la question des droits de plantation.

Nous avions récemment exposé (pour en savoir plus, cliquer ici) les éléments français du  débat, qui opposait le négoce, partisan d’un régulation européenne souplev de la production viticole, assortie d’une gestion interprofessionnelle en France ; et la production, qui voulait avant tout se battre pour le maintien du principe des droits de plantation au niveau européen.

Cependant le ministre n’a pas attendu les conclusions des débats des acteurs de la filière pour trancher la question le 19 mars dernier, lors d’une audition au parlement européen, en déclarant que « la France ne cédera pas sur les droits de plantation ». Et contrairement au souhait de Jérôme Despey, deux jours plus tard, la filière n’est pas arrivée à s’entendre sur le vote d’une texte définissant sa position sur le sujet.

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Tous les commentaires (5)
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hubert Le 09 avril 2012 à 19:29:09
Mais n'avez vous pas compris que les plantations en France ne posent pas de problème. C'est dans les autres pays européens que le potentiel de plantation et donc de production est énorme. Et arrêtez de pensez que AOP....
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Egmont Labadie Le 06 avril 2012 à 10:32:02
Petite donnée, provenant de l'interprofession du Cognac: en AOP Cognac, 75 000 ha plantés, sur...400 000 délimités. 325 000 ha disponibles...
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Georges Le 06 avril 2012 à 10:17:42
Position commune?? Il ne peux pas y avoir de position commune puisque c'est le choix entre la disparition de la viticulture de qualité basée sur des critères de production contre une viticulture productiviste de type industriel mise en place par des acteurs financiers n'ayant comme seul objectif une rentabilité maximum et la disparition programée de la petite exploitation. En Provence nous voyons des banques et des industriels qui investissent dans des extensions de domaines par défrichement d'anciennes terres classées AOC (+ de 80ha) en utilisant des droits à planter qu'ils achètent à des petits viticulteurs ( ayant - de 10 ha et proche de la retraite) à des prix supérieurs au marché et que les exploitations moyenne (15 à 30 ha) ne peuvent pas payer pour augmenter raisonnablement leurs exploitations. Ainsi ces sociétés ( 100ha au total) peuvent mettre sur le marché des vins standardisés à des prix cassés qui demains entraineront la disparition de ceux qui ne peuvent produire à ces prix là. Partager le gateau quand on ne posséde pas le même couteau c'est comme manger avec le diable en n'ayant pas une grande fourchette !!
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BAUDOUIN PATRICK Le 05 avril 2012 à 23:41:40
Je trouve étonnant qu'une partie de la profession fasse de cette question quasiment son principal cheval de bataille au nom de la défense des aoc : les droits de plantation tels qu'ils existent n'ont pas empêché une crise certaine de la viticulture française, et une diminution très importante en dix ans du nombre de vignerons et d'exploitations. Les mêmes qui font de cette question un enjeu vital pour les vins français ont été aussi les premiers à s'opposer à une véritable resegmentation des aoc basée sur une redéfinition exigeante du lien au terroir, comme la souhaitait René Renou : on peut se poser des questions....
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Michel Dovaz Le 05 avril 2012 à 22:02:19
l''abolition des droits n'est nullement dangereuse pour : les AOC totalement plantées (champagne, par exemple) les AOC totalement cadastrées viticolement (toutes ?) N'oublions pas que AOC et IGP sont régies par "corset" de règlements qui ne sont pas remis en question. Reste le cas des "ex vins de table" (vins de France), en décroissance et de faible intérêt. N'est-on pas en face d'une réaction corporatiste, d'une défense d'un privilège : on ne partage pas le gâteau ?
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