omacorc lance trois initiatives simultanées qui témoignent de son ambition de conquérir une gamme toujours plus large de vins en visant directement les premium.
Nouveau venu au sein de la gamme Select, le Select100 se veut "le plus étanche des bouchons synthétiques" (la gamme Select est déclinée sur une échelle de 700 à 100 par degré déroissant de perméabilité à l'oxygène ; tous les bouchons sont au prix unique de 100 € les 1000). "Avec Select100, nous passons le cap de la garde à cinq ans et pouvons viser jusqu'à dix ans avec une sécurité alimentaire complète et un respect de l'intégrité du vin en l'absence d'échange avec l'oxygène de l'air. Notre recul sur nos produits démontre l'absence de risque de relargage et de résidus. Cela nous permet de viser un segment de vins premium, au-delà de 10 euros", précise Fabrice Chevallet, Directeur Commercial France, Espagne, Portugal, Suisse et Afrique du Nord de Nomacorc (notre photo).
La performance technique des produits est déterminante dans le choix des producteurs, mais la perception des consommateurs l'est tout autant. Justement. Nomacorc a fait appel à Michel Bettane et Thierry Desseauve qui ont réuni 160 amateurs éclairés pour participer à des dégustations encadrées. Au cours de ces dégustations, les invités ont dégusté à l'aveugle un Crozes Hermitages à 15 €, au verre (sans en connaître le mode de bouchage) puis en débouchant eux-mêmes la bouteille, bouchées par un bouchon Nomacorc. Les dégustateurs ont fait part de leur satisfaction sur l'aisance au débouchage, l'absence de risque de casse et de goût de bouchon procurée par le bouchon synthétique.
"Cette recherche innovante soutient que les consommateurs français de vin de qualité peuvent accepter un bouchon alternatif de qualité pour leurs vins rouges", a commenté Thierry Desseauve, "Les vignerons peuvent simplement utilliser le bouchage qui convient le mieux au style de leur vin, à leur prix et à la demande de qualité sans imaginer que les consommateurs ont des a priori négatifs sur cette question."
Et l'argument du développement durable ? Nomacorc édite une brochure sur cette question qui recense dix constats. On retiendra, entre autres l'attention portée par Nomacorc à son Bilan Carbone (-25 %) et à sa consommation d'énergie (- 8 % alors que depuis 2008 l'usine européenne de Nomacorc fonctionn à 60 % avec des énergies renouvelables) grâce à l'application d'amélioration continue LEAN Six Sigma®. Que la matière première des bouchons synthétiques est bien une énergie fossile, mais que le processus de production est faiblement consommateur d'eau... Qu'enfin les bouchons synthétiques sont 100 % recyclables et que ces recyclages font l'objet de programmes établis, soutenus par Nomacorc (contrairement aux bouchons à base de liège, naturels, agglomérés ou techniques, qui sont collectés "pour être ensuite brûlés car il n'y a pas de filière pour les recycler" rappelle Fabrice Chevallet).
On attend la réponse des professionnels du liège... qui ne saurait tarder.