eux études sont en cours pour dresser la carte des terroirs du Beaujolais et aboutir à une classification de ses crus, explique Guillaume de Castelnau, directeur du Chateau des Jacques à Romaneche-Thorins et vice-président de l'Union des Crus du Beaujolais au magazine britannique Decanter.
La première étude, menée par la société Sigales pour un montant de plus de 30 000 €, examinera les sols et les reliefs du Beaujolais. La seconde, menée par La Sicarex, centre de recherche vitivinicole de l'Union des Crus du Beaujolais, identifiera les différents climats de la région. "Nous avons besoin d'identifier et de définir clairement les lieu-dits", précise Guillaume de Castelnau "Le Beaujolais a le terroir pour faire de grands vins, mais, avec le Beaujolais Nouveau, nous avons pris 50 ans de retard".
L'Union a également embauché une équipe de juristes pour anticiper les conflits qui pourraient surgir autour du berceau de la nouvelle classification. L'étape ultime avant la classification est la dégustation des vins de l'appellation par l'INAO, afin de vérifier l'existence de liens de style entre les terroirs, tels que les études les définissent, et les vins eux-mêmes. Selon Guillaume de Castelnau, on touche au but :"Nous sommes en train de mettre au point le protocole pour les dégustations".
Il est également prévu de mener des campagnes de communications internes et externes pour faire connaître le résultat des études de terroir.