e sujet aurait été abordé lors d'un Conseil de Direction de VINIFHLOR. Les professionnels ont été informé que la consommation taxée atteindrait 32,6 millions d'hl, en 2006 soit une progression de +1,1% par rapport à 2005. Une bonne nouvelle, mais les équipes de l'ONIVINS craignent que ce chiffre soit artificiellement majoré par les expéditions intracommunautaires qui circulent en droits acquittés. Malgré ces approximations, la baisse de la consommmation de vin est enfin enrayée. Rappel : la consommation de vin en france a diminué trés régulièrement depuis le début des années soixante. A la fin de la décennie précédente, on pouvait déja constater un net ralentissement de la baisse de la consommation. Aujourd'hui, malgré quelques précautions, VINIFHLOR entérine un redémarrage sensible de la consommation taxée qu'il situe au début des années 2000.
Deuxième information trés encourageante, les exportations de vins redémarrent surtout en valeur, mais aussi en volume. Au cours des 12 derniers mois, la France a exporté un peu plus de 14 millions d'hl. Ainsi, les utilisations de vin sur 2006 seront en hausse. Faisons un calcul simple : 14 millions vendus à l'export, 33,6 millions consommés en France, 8 millions utilisés pour la production d'eaux de vie, 0,5 million d'hl pour des utilisations industrielles, 2,5 millions distillés pour régularisation du marché, soit un total de 58,6 millions d'hl, en face d'une production de 53 millions d'hl (Récolte 2006) complétée par 5 millions d'hl de vins importés (chiffres indicatifs)... Pas étonnant que les stocks soient en baisse, malgré, là aussi la présence d'anomalies statistiques sur les stocks !
Pour conclure, la campagne viticole 2006-2007 a commencé le 1er juillet 2006 avec des disponibilités en baisse de 2 à 3 millions d'hl... Dommage que cette position favorable soit entachée par des imprécisions statistiques ! La filière doit se donner les moyens de connaître son marché avec précision, avec des données permettant des analyses fiables, soumises au débat contradictoire. A quelques mois d'une réforme de l'OCM contenant des mesures d'arrachages, il est politiquement stratégique que les négociateurs français puissent s'appuyer sur des constats et des prospectives incontestables pour éviter peut être l'irréparable.